Kadiak communication en partenariat avec la fondation Fokah a fait un important don de vivres et de vêtements à la « cité de solidarité » de Taouyah sise dans la commune Ratoma. Ce geste humanitaire vise à donner du sourire aux enfants déshérités à l’occasion de la conférence de presse du salon de lecture (salec) qui se tiendra le 25 février prochain à Conakry. La remise de ce don a eu lieu ce mercredi 3 février 2021.
C’est un ouf de soulagement pour la « cité de solidarité » en cette période de vache maigre. La structure Kadiak Communication par l’entremise de Kadiatou Kaba, journaliste à la RTG vient de mettre une importante quantité de vivres, de jouets et de vêtements à la disposition de cette maison humanitaire. Ce geste vise ainsi a contribué à la lutte contre la faim auprès des enfants en situation difficile.
Pour le responsable chargé de la formation de la cité de solidarité Falaye Camara, ce don vient à point nommé. «  Je suis débordé de joie. Ce geste symbolique et social est l’émanation d’une volonté de nous accompagner  à mieux soutenir ces enfants en situation difficile. Nous avons beaucoup d’enfants ici, au dernier récemment en 2017, il y avait 477 enfants ici, on a recensé même ceux qui étaient sur le dos ; parmi ce nombre il y avait 206 enfants scolarisés, dont 106 garçons et 100 filles dit-il avant d’ajouter nous sommes régulièrement dans le besoin pas seulement pour les manger mais également sur le plan éducatif, sachant que dans cette commune (Ratoma), il y a moins d’écoles privées sur place » a précisé Falaye Camara.
Cette annonce de couleurs à l’évènement  du salon de lecture, don l’organisation est prévue pour les mois de mars et avril 2021, se traduit ainsi par ce geste caritatif pour les plus démunis de la capitale, comme le justifie ici via la responsable de Kadiak Communication Kadiatou Kaba. « Aujourd’hui c’est uniquement pour annoncer les couleurs du salon de lecture (Salec) à travers ce don de nourriture, de vêtements et des dessous, des jouets. Nous allons entamer ce salon dans la joie, dans la beauté et dans tranquillité, je vous allez dû le voir, c’est les enfants qui sont aimables, qui n’ont pas prie dieu pour se retrouver dans une telle situation. Toutes les fois que je vienne ici, je me suis retrouvé avec la paix du cœur, la paix du cœur que nous désirons pour le salon de lecteur, c’est ça notre motivation, c’est la raison qui explique notre présence ici ».
De la littérature à l’humanitaire, initiatrice met en lumière les biens fondés de ce geste qui joue le trait d’union entre le Salec et l’humanitaire. « N’oubliez pas il y a le Salec et l’après Salec, salec c’est ceux qui sont dans les écoles comment faire qu’ils puissent améliorer leurs connaissances à travers le livre,  à travers la lecture et à travers l’écriture. Il y a beaucoup d’enfants qui sont aujourd’hui dans l’orphelinat qui sont scolarisés, mais qui malheureusement peine à avoir des fournitures scolaires et tenues scolaires. Cette initiative s’inscrit dans la démarche d’assister ces personnes après le salon » a laissé entendre Kadiatou kaba.
Amara Touré