Comme  partout en République de Guinée, la culture maraichère fait de nos jours vivre plusieurs personnes à Conakry. Elles qui vendent leurs produits dans les rues et marchés de la ville. Mais au-delà de ces personnes qui revendent les produits maraichères, il y a dans la Capitale guinéenne celles qui en produisent dans leurs jardins.
Nous sommes à Kobaya, précisément au secteur Fossidet, dans la Commune de Ratoma. Ici, certains habitants, en majorité des femmes, font la culture maraichère. C’est le cas de Fatou Sylla, trouvée en plein travail dans son jardin. Selon elle, pratiquer cette activité lui permet de subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille. Car, pour la mère de famille, « les choses ne sont pas toujours faciles ». « Nous empruntons les parcelles auprès d’autres personnes pour les exploiter afin d’avoir de quoi manger. Ce n’est qu’à la récolte que nous pouvons gagner en attendant pour faire les dépenses », explique-t-elle.
D’après Fatou Sylla, elle tire des bénéfices dans cette activité. Toutefois, la mère de famille dit être confrontée au manque d’outil  de travail approprié. « Mais Dieu merci, parce que,  grâce à cette activité, au moins nous arrivons à gagner de quoi nourrir nos familles. Si le gouvernement nous vient en appui, ça va beaucoup nous aider », souligne Mme Sylla.
Ibrahima Sory Bangoura