Dans le cadre de ses activités consultatives et recommandations, le Conseil économique social environnemental et culturel (CESEC) a présenté ce jeudi 20 mai, ses rapports d’autosaisine issus des séances plénières.  En effet, après deux mois travaux du 15 mars au 18 mai, l’assemblée ordinaire du CESEC a clôturé ce jeudi  ses activités de consultations et rendu public son premier rapport de la session 2021.
Une rencontre marquée par présence du ministre d’Etat à la présidence, chargé des relations avec les institutions républicaines Mohamed Lamine Fofana et l’ensemble des différents corps socioprofessionnels du conseil économique social environnemental et culturel.
Dans son allocution de circonstance, le ministre chargé des relations avec les institutions républicaines Mohamed Lamine Fofana a tout d’abord souhaité un prompt rétablissement à la présidente du CESEC Hadja Rabiatou Sera Diallo souffrante depuis quelques jours. « Au nom de Monsieur le président de la République, nous lui souhaitons un prompt rétablissement et un bon retour parmi nous » souhaite-t-il.
Poursuivant, l’ex ministre de la justice garde des sceaux. « L’analyse très fouillée de la Commission a mis jour le problème essentiel de l’insuffisance de la contribution au développement du secteur agricole économique et social des pays (déficit de productivité, faiblesse de l’accès aux marchés porteurs, déficit de gouvernance. Elle a abouti à d’importantes recommandations, qui prennent en compte entre autres : la gestion structurelle avec le regroupement en un seul ministère de l’agriculture, l’élevage, l’aquaculture et les eaux et forêts, l’adaptation de la recherche agronomique au développement des filières porteuses des quatre régions naturelles, en privilégient l’emploi des jeunes et femmes, les réalisations d’infrastructures rurales de désenclavement des zones de production » a souligné Mohamed Lamine Fofana.
Au cours des travaux, la commission 1 dont le thème retenu était. « L’état des lieux du secteur agricole en Guinée et la mise au point de stratégies plus attractives porteuses d’emplois pour les jeunes et les femmes ». La commission 2 avait comme pour thème « la problématique du transport maritime au regard des enjeux de développement durable en Guinée »
Au titre de la commission 3 le thème porte sur « les impacts sociaux et la dérèglementation climatique en Guinée » et au titre de la commission 4 sur le thème «  le financement de l’économie guinéenne ».
De son côté, le vice-président du CESEC Amadou Diallo et président de la séance a remercié tout le personnel du CESEC d’avoir contribué au bon déroulement de la présente session ordinaire 2021 avant de décrire le contexte sanitaire qui prévaut en Guinée.
« En dépit de la situation socio économico-politique de la nation due à certaines contingences, à la persistance de la pandémie de covid-19 et à la résurgence du virus Ebola, notre institution a pu mener quelques activités sur la plan national et international » a-t-il indiqué.
Sur le plan national, il a été question de la mise en œuvre du projet Adapt’ action, soutenu par expertise France et l’AFD visant à renforcer les capacités des membres du parlement, du Conseil économique, social, environnemental et culturel et du cabinet de la primature afin de leur permettre de s’approprier la thématique « climat » et jouer pleinement leur rôle dans la mise en œuvre de la contribution déterminées au niveau national et les orientations stratégiques et développement du pays.
Sur le plan international, le CESEC a durant la période d’intersession poursuivi ses collaborations d’échanges et de concertations avec les institutions internationales partenaires comme l’union des conseil économiques et sociaux et institutions similaires membres de la francophonie (UCESIF)  dont le CESEC assure la présidence jusqu’en 2022.
Pour le vice-président du CESEC dira. « Ces thèmes dans l’ensemble ont été traités avec beaucoup de rigueur et d’efficacité par les conseillères et conseillers. Ceci en est de même pour tous les rapports qui en découlent ». a mentionné Amadou Diallo.
En claire, ces recommandations visent à briser les obstacles aussi bien dans le financement du secteur privé, que dans celui de la mise en œuvre des politiques publiques. Parmi ces actions il y a entre autres les textes d’applications de la loi 2017, le partenariat public-privé, la mise en place d’un cadre législatif et réglementaire pour les bureaux d’information sur le crédit, la mise en place des textes d’applications du code de construction et de l’habitation notamment, son article 12 sur l’amélioration de la protection légale des créanciers.
Amara Touré