Le constat s’avère malheureux ce lundi matin 6 septembre dans les locaux du ministère de l’Information et de la Communication, la RTG2 et le journal Horoya ont été saccagés, à quelques encablures du Bataillon spécial présidentiel sis à Boulbinet, commune de Kaloum.
Après les événements du dimanche 5 septembre, suite à la prise du palais présidentiel de Sekhoutreyah, qui a conduit à l’arrestation du Président Alpha Condé par l’unité d’élite des forces spéciales dirigées par le Lieutenant-Colonel Mamady Doumbouya, le pays est désormais dans l’incertitude.
Tout porte à croire que l’anarchie a eu raison sur l’ordre ce dimanche pendant d’intenses accrochages entre le Bataillon spécial présidentiel (BSP) et les éléments des Forces spéciales.
D’après nos sources, deux gardes du bataillon spécial présidentiel ont trouvé la mort pendant les accrochages et plusieurs bureaux du ministère de l’Information ont été vandalisés, laissant ainsi le cabinet en lambeau.
Le ministère de l’Information et de la communication est également voisin au bataillon spécial présidentiel de Makambo, un lieu incontestablement stratégique pour le commandement des forces de la présidence de la République.
Nous y reviendrons.
Amara Touré