En cette période des grandes vacances, nombreux sont des enfants qui subissent des cas d’exploitation dans la préfecture de Coyah.
Certains se livrent au commerce ambulant sous la pression de leurs parents et d’autres sont obligés de faire des activités manuelles difficiles afin de subvenir à leurs besoins.
Généralement ces mineurs vivent avec leurs parents biologiques et sont exposés à toute sorte de dangers.
Une situation qui ne passe pas sans conséquence sur leur quotidien et avenir.
Dans la préfecture de Coyah ils sont très nombreux ces mineurs, dont l’âge varie entre 10,11,12 et 13 ans à vendre les différents articles le long des artères de la ville.
Malgré la présence de plusieurs ONG en charge de la protection des enfants, aucune disposition n’est prise par nos autorités pour mettre fin à ce phénomène dans la préfecture de Coyah.
Force est de constater que l’exploitation des enfants prend une proportion inquiétante dans la cité .
Aucune disposition draconienne n’est prise pour bannir ce fléau qui ne fait durée.
Selon le témoignages recueillies auprès de certains de ces mineurs , la plupart ne vivent pas avec leurs parents biologiques, c’est le cas Mariama Soumah, orpheline de mère et de père
« C’est un ouf de soulagement pour moi de m’exprimer devant vous. Car, je souffre dans la main de ma tante, presque tous les travaux c’est moi seul qui fait.
Je lave la maison, je balaie, je part au marché et je revends l’eau minéral aussi.
Je me repose à 22h où 23 h, ça aussi c’est quand ma tante me dit de me coucher.
Selon elle, j’avais perdue ma mère à l’âge de 3 ans et mon père à l’âge de 9ans. Donc, je n’avait personne pour m’aider si ce n’est pas elle. Au début tout allait bien entre nous, j’étais gâté comme une fillette qui venait d’être né.
Mais brusquement, j’ai vue ce changement. Donc, je lance un cris de coeur aux personnes de bonne volonté de m’aider à libre dans la main de cette démon.
Si mes parents biologiques aussi vivaient je n’allait pas être traité de la sorte.
J’invite tout le monde, de ne jamais laissé son enfant grandir dans la main d’une autre personne, sinon tu regrettera amèrement « .
En langue national, Amadou Oury Bah, résident au Km 36 nous explique son histoire avec le petit frère de son père  »  j’étais au village à Pita quand il était venus me chercher, soi-disant laisser moi amené mon fils pour qu’il étudie dans la Capitale pour qu’un jour qu’il soit utile pour nous.
Mais, hélas, moi personnellement je suis dans la souffrance avec lui. Il m’a transformé en vendeur de tapis pour la prière et les chapelets. Donc, la promesse qu’il avait pris au village devant mon père, ce n’est pas ça que j’ai vue ici.
Et quand mon père appel pour lui demander, si  j’étudie bien, il dit très bien, ton fils est très intelligent.
Donc, conseil pour les parents, rester avec vos enfants malgré votre pauvreté. Car, Dieu est pour tout le monde « .
Ibrahima Sory Bangoura