Les concertations nationales pour une transition inclusive et apaisée se poursuivent encore ce lundi 20 septembre à l’hémicycle du Palais du peuple de Conakry. Au début de la matinée, le Comité national du Rassemblement et de développement (CNRD) a entamé les discussions avec les opérateurs culturels de la place en vue d’apporter leur grain de sel pour les nouvelles réformes voulues par les nouvelles autorités.
Il s’agit en effet de donner une nouvelle expérience à l’art guinéen et éventuellement assister les professionnels de la culture afin d’atteindre un certain nombre d’objectif comme le manifeste le chanteur Ousmane Deen Camara alias Oudy 1er. «Nous sommes venus ici pour faire des propositions et apporter des nouvelles réformes et que la Guinée puisse briller sur le plan international et apporter une nouvelle expérience. Nous avons fait des mémorandums et les soumettre au CNRD afin d’étudier et évaluer ces questions. Nous sommes très satisfaits et que Dieu sauve la Guinée» dit-il.
Par ailleurs, le chanteur et compositeur est revenu sur le rôle que joue la structure BGDA (droit d’auteur). «Nous avons énuméré quelques thématiques notamment le cas de BGDA. Partout dans le monde entier, vous voyez que tout est digitalisé, c’est-à-dire en tant qu’artiste, on a plus besoin de faire la queue pour demander tes droits, à partir d’un simple code. Si c’est digitalisé, tu peux avoir accès à tes droits d’auteur. Il faut beaucoup de réformes dans le secteur culturel, il faut également les états généraux des arts et de la culture, que nous puissions ensemble apporter des solutions à l’image des autres pays» a martelé Oudy 1er.
Ce secteur autrefois l’avant-garde de la culture guinéenne et fierté nationale est de nos jours pris à partie à cause du manque de financement nécessaire et de la paupérisation de ces acteurs. Cela a entrainé l’aliénation culturelle de la nouvelle génération et l’abandon en partie de nos valeurs culturelles.
Johanna Barry, chanteuse et promotrice culturelle, a, de son côté, défendu les ambassadrices miss Guinée et dénoncer les injustices auxquelles elle a été victime. «J’ai défendu les ambassadrices de la Guinée (Miss Guinée) et j’ai demandé aussi le soutien de l’Etat sans oublier les injustices dont j’ai été victime moi et mon comité. Le président a fait un très beau discours, il nous a encore rassuré. Franchement où je vous dit que nous sortons de cette rencontre avec énormément d’espoir» a-t-elle indiqué.
Amara Touré