La République de Guinée vient d’entamer la troisième transition de son histoire, avec à sa tête le Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD).
Une fois n’est pas coutume, notre pays se trouve encore à un moment crucial de son existence tant les attentes sont importante et immense.
Si les actes posés jusqu’ici par le colonel Mamady Doumbouya et ses proches sont unanimement appréciés par bon nombre des citoyens, forces est de constater que les spéculations les plus sérieuses se focalisent sur une possible réforme de nos institutions et sur la qualité des hommes en mesure de les chapeauté.
Depuis 1958, la Guinée a eu des présidents ayant chacun ses qualités.
Ahmed Sékou Touré était reconnu pour son charisme, sa détermination et son talent oratoire hors pair. Général Lansana Conté était réputé pour son leadership social et sa capacité à réunir les guinéens dans un même bateau.
On peut dire sur Alpha Condé d’avoir été très courageux et surtout patient avant d’être le chef d’État.
Cependant, tous les trois nous ont gratifié de leurs bilans mitigés voire les sujets à beaucoup de controverses.
Ce regrettable constat peut amener à s’interroger sur les éléments fondamentaux d’un leadership efficace.
Pour certains, il ne s’agit d’imputer à personne la responsabilité de cet échec collectif. Il faut tout simplement assurer et assumer nos déboires, en tirant les leçons et s’engager pour un meilleur avenir.
Ibrahima Sory Bangoura