Vingt ministres dont deux secrétaires généraux. C’est la configuration du gouvernement établit par le premier ministre, Lansana Béavogui.
Un gouvernement composé en majorité de guinéens de la diaspora et qui aura la charge de conduire la transition dirigée par le colonel Mamadi Doumbouya, président de la transition et président du CNRD.
La junte militaire au pouvoir depuis la chute du régime d’Alpha Condé le 5 septembre 2021 continue de bénéficier de l’adhésion et le soutien du peuple de Guinée.
Ce n’est pas tout, le colonel Mamadi Doumbouya et ces compagnons avaient donné l’alerte dans la première semaine de leur arrivée.
La levée des clous des PA dans les quartiers et carrefours de Conakry, la libération des prisonniers politiques, la revue à la baisse du prix du carburant à la pompe, l’annulation du couvre feu imposé aux guinéens depuis belle lurette dans le cadre de l’État d’urgence sanitaire dû à la pandémie de COVID-19, la discipline imposée au nouveau de la police routière, l’ouverture des frontières avec cinq pays limitrophes.
Il faut retenir les visites de recueillement effectués sur les tombes des défunts présidents de la Guinée, Ahmed Sékou Touré et général Lansana Conté et l’ex première dame Hadja André Touré à son domicile.
Sans oublier non plus celle effectués au sinistré camp Boiro et au pieds du mont Kakoulima où reposent à jamais le colonel Kaman Diaby et ses compagnons d’infortune.
Ces gestes ont mis tout le monde d’accord que le CNRD s’est mis sur la ligne droite de la réconciliation des guinéens.
Jamais dans l’histoire de notre pays, un chef d’État n’a posé autant d’actes rassurants à son arrivée à la tête du pays. Ce qui fait dire à beaucoup de citoyens que le processus de transition est en marche.
Ibrahima Sory Bangoura
