Plus rien ne va dans sous préfecture de Kamsar, une zone minière par excellence.  Les femmes manifestent pour réclamer  le courant électrique. Il y a déjà  plusieurs mois, qu’elles ont été promis qu’elles auront le courant mais, jusqu’à présent, cela n’est pas une réalité.
Voilà pourquoi, hier lundi, elles  sont sorties, bloquer  entièrement  la barrière, pour empêcher d’entrer et la sortie d’engins. Jusque maintenant là,  ces femmes sont stationnés là et le mouvement continu.
Du côté des autorités,  rien n’a été  fait encore,  pour dire à ces femmes de quitter dans les rues. Au moment où  nous  mettions ce papier sous presse, d’autres femmes  ont aussi voulu baricader la route. Cette fois ci, celle qui mène  vers le nouveau port mais, les jeunes sont sorti pour leur sensibiliser afin qu’elles  puissent  lever leur barrage à  ce niveau. Ce qui fut fait. Parce que, ce port permet aux femmes de la localité d’avoir de poissons qu’elles vendent dans les différents  marchés,  pour subvenir à  leur  besoin.
A l’heure  qu’il fait, elles ont dirigé vers la barrière pour s’ajouter à  leurs sœurs. Il faut noter que, ce problème  de manque de courant électrique à Kamsar, concerne tous les quartiers de Kamsar à part la Cité. A commencer par le Camp Balanta, la Minel, Sakoya, le bagataille, pour ne citer que ceux-là,  n’ont pas de courant,  ainsi que la banlieue.
S’agissant les groupes électrogènes que le DG de l’ANAIM, Laminé Cissé avait  envoyé  pour résoudre ce problème,  depuis que ces groupes  sont arrivés,  les techniciens n’ont pas jusqu’à  présent arriver à alimenter  ces groupes là. Pour le moment,  personne ne sait qu’est-ce qui empêche  cela. On ne sait pas si la faute revient  à  l’EDG ou tout  simplement à l’entreprise qui la charge de gérer ces groupes  électrogènes.
Ce mardi 16 novembre, ces femmes habillés en rouge  sont toujours en place. Hier, elles ont passés toute journée à  la barrière d’où,  selon une source, ces femmes  ont même  cuisinées là. Mais, avec la fatigue,  certaines ont rejoint tardivement leur famille dans  la nuit. Ce matin, elles ont rejoint leurs  sœurs  à  la barrière. Le mouvement  continu.
Amara Touré