Dynamique et talentueux, M. Sene est un jeune syndicaliste qui se bat corps et âme pour le développement de la Guinée. Connu par son travail et sa rigueur, il est un syndicaliste chevronné et soucieux de sa jeunesse.
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Nrguinée.Net : Vous êtes aujourd’hui au CNT, que pensez- vous du choix porté sur Dansa Kourouma pour diriger l’institution ?
MS : je n’ai pas de doute sur les qualités de Dansa Kourouma. Parce que, ce n’est pas maintenant que je vais le pratiquer. C’est un camarade de promotion que j’ai connu depuis l’université, pendant qu’il était en médecine moi je faisais le droit, c’est là on a tissé notre amitié. Donc, ça ne m’étonnerais pas qu’il réussisse dans sa nouvelle fonction du président du CNT.
Que représente pour vous le choix de votre personne par rapport à certains de nos compatriotes qui en ont postulé ?
D’abord avant que les autorités ont confiance, c’est ma structure de provenance qui à porter sa confiance en moi. En me mettant parmi les cinq personnes choisies pour représenter la structure au sein du CNT. Je ne peux que remercier cette structure qui est autre que l’USTG pour m’avoir porté confiance en désignant son représentant au sein du CNT.
Quel serait pour vous la durée de la transition ?
Ça dépendra du volume des tâches, personnes ne saurais se déterminer par rapport à la durée du mandat. Tout dépendra du volume des tâches qu’on trouvera devant nous. Mais dire maintenant, c’est prématuré, ce n’est pas une inquiétude de tant plus qu’on s’inscrit d’une dynamique de refondation.
La refondation ne se fait pas à la hâte, sinon dans la précipitation. La refondation à besoins du temps nécessaire pour pouvoir toiletter tous les textes et mettre les structures et les institutions fortes enfin qu’on sorte de ces récurrentes transitions. Parce que, nous voulons que ça soit la dernière transition en Guinée. Vous connaissez les conséquences de la transition, de1984 à maintenant les différentes transitions qui se sont succédées, vous avez les conséquences où ça nous a amené. Donc, il n’y a pas de raison qu’on se précipiter pour aller aux élections.
On a besoins de temps nécessaire pour bien toiletter sérieusement les textes de lois, Parce qu’aujourd’hui on a dit que ce n’est pas les hommes qui manquent à la Guinée, mais c’est des institutions. Notre combat c’est de mettre des institutions fortes avant de quitter.
Quel message adressez-vous aux guinéens et notamment aux partis politiques ?
Ceux qu’ils ont l’habitude de faire pour chaque transition, qu’ils sortent dans ça et c’est prématuré pour une institution qui n’est même pas en place qu’on commence à avoir des préjugés. Qui a vu Dansa Kourouma à l’œuvre, tout ce qu’il faisait était à la société civile, tous ces agissements c’était pour la défense de la société civile, personne n’a vu Dansa Kourouma milité pour un parti politique, moi je le confirme. Certes, il s’est toujours prononcer sur la vie politique de la Guinée. Alors ce n’est pas exclu quand on n’est dans la société civile on ne doit pas se prononcer la vie politique de sa société, c’est dans ce sens qu’il agissait à un évènement où une situation.
Donc, de nos jours les gens sont entrain de lui donner les anathèmes, mais c’est prématuré. Je dirais aux politiciens de se calmer, nous qui sont venus au CNT, nous ne sommes pas venus contre quelqu’un. Nous sommes venus pour faire des textes qui vont dans l’intérêt de toute la Nation.
Que dire de la sortie médiatique du président Elhadj Mamadou Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG ?
Moi je suis syndicaliste, on n’a pas la même vision que les politiciens. Aujourd’hui nous venons au CNT c’est pour sortir les guinéens dans des situations très difficiles que nous connaissons tous, nous venons pour bâtir des textes responsables, les politiciens aspirent à l’accession au pouvoir. Nous, on se bat pour améliorer les conditions de vie des travailleurs.
Tu vois, nous voyons les choses différemment le chemin du combat qui nous attend, nous prenons soins sur la sortie de M. Cellou Dalein, on n’a rien à lui reproché, il est dans son rôle, nous aussi, on n’est dans notre rôle. Chacun n’a qu’a joué son rôle, mais que personne ne se dise maintenant que c’est lui qui est visé par le président, c’est très tôt de se prononcer.
Votre message à l’endroit des guinéens ?
C’est de dire aux guinéens de garder l’espoir, le nouveau CNT qu’on vient de mettre en place ne va pas les décevoir. Car, c’est un CNT rajeuni, technique et moins politique, je pense que tous les guinéens doivent être sourcieux de l’avenir de la Guinée.
Ibrahima Sory Bangoura
