Avoir une vue sur elle, est actuellement l’idée principale de la plupart de filles dans les quartiers. Une raison de plus pour cette catégorie de filles d’opter pour des habillements attirants et extravagants tout en exposant parfois ses parties intimes (cuisses, seins, fesses etc.). Une situation que déplorent certains observateurs.    Pour s’en rendre compte de cette situation qui prend de l’ampleur chaque jour, il suffit de faire un déplacement dans certains lieux de rencontres ou même dans les rues de Conakry. Dans ces endroits, cette pratique se fait à ciel ouvert sans honte ni crainte.                                            Rencontrée, Madame Alice Loua enseignante souligne que : « Dans l’ancien temps, il n’était pas courant de voir une fille mal habillée. C’était plus des confections en pagne et plusieurs parents emmenaient leurs filles dans des boutiques d’habillement pour leur acheter une ou deux robes par mois. Des habits qui n’ont rien à avoir avec l’extravagance comme le font certains aujourd’hui. Cela permettait aux parents de contrôler leurs enfants surtout des filles. Mais aujourd’hui, non seulement les parents n’ont plus de moyens financiers nécessaires pour subvenir aux besoins familiaux mais aussi n’ont plus la main mise sur ses filles qui, parfois payent même de la dépense à la maison. Et c’est là où le scandale commence », a ajouté Alice Loua.          Pour Ibrahim Kaba commerçant : « Aujourd’hui, les enfants qui partent acheter des habits de leur choix pour eux-mêmes sans aucune attention des parents en cherchant à imiter la vie occidentale qui pense que l’âge de la maturité est estimé à 18 ans. Raison pour laquelle, c’est soit des jupes courtes, des décolletés et tout autre habit qui expose leur corps afin de se faire voir. La femme doit se respecter et se faire respecter puisqu’elle est appelée un jour à être une femme de foyer ».                            « Aujourd’hui, presque tout le monde se plaint au sujet de l’habillement des jeunes filles et, avant d’y remédier se serait mieux de rechercher la source de cette mauvaise habitude ». Les filles d’aujourd’hui veulent se mettre à la page et s’habille selon Facebook », a-t-il ajouté.                           Sidy Bah, professeur d’anglais, Evoque que c’est depuis que les jeunes filles s’est mise à suivre les chaines de télévisions étrangères. Elles veulent se mettre à la page, s’habillent selon Facebook et veulent suivre la mode même si cet habillement ne les fait pas respecter. « Les filles d’aujourd’hui veulent mettre les « TIK TOKEUSE », qui sont les pantalons découpés au niveau des cuisses. Donc, à ne couvre que des faces arrière du corps.

Si ce n’est pas ces « TIK TOKEUSE », c’est soit de petites culottes où elles exposent leurs cuisses. En entièreté, les jeunes filles n’ont plus horreur d’exposer leurs corps. La mode en soit n’est pas mauvaise, suivre les stars de la télé n’est pas aussi mal mais, c’est en voulant imiter leurs styles d’habillement que les jeunes filles se méconduit ».                                                     Il a également signalé que des stars étrangères ont des habillements de scènes, c’est-à-dire qu’il y a des accoutrements qu’elles ne mettent que pour tourner des clips ou pour des spectacles en vue d’émerveiller le public à l’image des stars américains etc. N’ayant pas d’humbles informations sur ce genre de fait, certaines jeunes filles de notre pays veulent à tout prix s’en approprier de ce genre d’habit même en volant ou en se prostituant. Or, se référant à nos cultures et mœurs, la mode doit être le souci et la préoccupation de tous. Car, elle nous permet non seulement de se distinguer des autres mais aussi et surtout au respect de la junte féminine.                                         Les jeunes filles doivent se faire respecter pour qu’on les respecte. Elles crient à tout moment « violence faire à la femme », alors qu’elles sont, elles-mêmes, responsables de ces viols. Elles exposent à tout moment leurs corps et ensuite se plaint qu’elles sont victimes de l’acte. Les jeunes filles doivent changer leurs habillements, à la limite d’une manière respectable.

 Ibrahima Sory Bangoura