À peine nommé DG du quotidien national  Horoya, l’ex DGA de ladite direction ne cache pas son sentiment à l’endroit des travailleurs et ses proches.
Ibrahima Koné très soucieux du développement de sa direction fait appel à toutes les bonnes  volontés, pour réussir son pari.
Battant, couragereux et surtout travailleur, le nouveau patron du premier journal de la presse écrite de la Guinée voire même de la sous région compte relever le défi avec son adjoint qui n’est autre que Mme Sylla Fatoumata Mame Diallo, ex conseillère technique du ministère de l’information et de communication.
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Nrguinee.net: Quels sont vos sentiments par rapport à votre décret?
IK: j’ai le sentiment de joie, de fierté, de récompense et aussi très combler de cette nomination du président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya. Et je profite de la même occasion pour remercier Mme Diallo Rose Pola Pricemou, ministre de l’information et de la communication.
Cette confiance placée à ma modeste personne, ça me va droit au cœur. C’est une façon aussi de me dire de me mettre au travail encore pour que le quotidien national Horoya sorte le maux dont il souffre. De redoubler beaucoup d’efforts . ce décret présidentiel prouve de relever le défi pour que le quotidien national Horoya retrouve son nom d’antan. Car, c’est l’un des premiers journal écrit de la Guinée, voire même de la sous région.
Mais, malheureusement qui se trouve au dernier rang des quotidiens de l’Afrique francophone. Donc, mon objectif c’est de la ramener devant par la grâce d’Allah.
 
 
Est ce que vous avez un plan pour sortir de l’ornière le quotidien national Horoya?
Le plan d’action avait été concorté, amendé avec le chef d’État. Il faut dire les choses comme ça se doit. Le président de la transition, colonel Mamadi Doumbouya a eu l’amabilité de nous rendre visite et avoir le temps de visiter les locaux du journal Horoya et il a vu l’ampleur des dégâts. Donc, il a promu de changer l’image du journal Horoya. Il y a cela deux mois, tout le travail a été fait en amont, il a aussi demander tout le travail détaillé pour la rénovation complète du bâtiment et sans oublier les équipements aussi.
On a monté tous les dossiers et de nos jours, le chef d’État interpellait Mme le ministre de l’information et de la communication, peut être dans une semaine les travaux vont commencer et le quotidien national Horoya dans quelques mois on va être dans le bâtiment flambant neuf et très bientôt le gouvernement nous on octroyé des fonds pour la construction d’une imprimerie moderne de dernière génération, l’endroit est déjà acquis et la machine est au Sénégal, il suffit tout simplement de se déplacer pour le chercher.
Aujourd’hui, c’est des appels d’offres, parce-que, il faut respecter l’octroi du marché en République de Guinée.
Votre regard sur situation des stagiaires?
J’ai des regards positifs, depuis la prise du pouvoir par le colonel Mamadi Doumbouya le 5 septembre dernier, les instructions que nous avons reçu dans les ministères, dans les directions, c’est de faire l’état des lieux concernant les travailleurs, cela fut fait, on sait de nos jours qui sont les fonctionnaires à Horoya et on connaît aussi qui sont les stagiaires. Et le président de la transition a dit que les stagiaires doivent être prise en compte. C’est ce que moi j’ai fait à Horoya. Mais, ce que je vais lancer comme appel, ce n’est pas qu’aujourd’hui que vous avez fait des années à Horoya et que vous ne vous impliquéz pas.
On ne prendra pas des stagiaires qui ne seront pas impliqués dans le travail. Mais, des stagiaires qui viennent et qui seront utiles à nous, et non les stagiaires où des fonctionnaires qui viennent faire les actes de présences après ils disposent.
Au delà même les stagiaires tout le monde doit être utiles au journal.
Quiconque ne vient pas, un jour il va se retrouver radiér dans la fonction publique.
Peut on connaître vos projets futurs?
C’est de réanimer, donner un nouvel élan à Horoya. Tous les dossiers sont prêts.
Dans une semaine, les travaux de rénovation vont commencer et après on va mettre les équipements en place.
Nous avons des hommes, mais pas d’équipements. Regarder même dans les bureaux, il n’y à même pas des chaises .
Donc, il faut trouver des conditions idoines pour que des gens puissent produire d’avantage.
Quelle politique vous allez mettre en place, sachant que la presse écrite tant à disparaître, en tant que, le nouveau DG ?
Il est à tendance, mais il n’est pas mort. Dans tout les pays du monde, ils ont leurs organes de presse écrite, même les pays qui sont en guerre. Vous allez au Mali, le journal de l’État fait partit de la responsabilité du gouvernement, il fait partie du patrimoine et l’État doit être en mesure de financer , d’apporter son soutient et les moyens qu’il faut.
C’est comme la police la gendarmerie, l’État met des moyens. Donc, l’État est obligé de venir en aide au quotidien.
Aujourd’hui, l’État met des millions pour les presses privées, pourquoi pas la presse publique.
Mon premier combat c’est de ventiler le quotidien national Horoya dans tout le pays de la Guinée, voir les sous préfectures, les districts, les ministères, les ambassades puisse avoir une copie du journal.
Donner la bonne information de l’État aux citoyens pour croire que l’État travail pour sa population.
Aujourd’hui, Horoya à une place pour bien informer sa  population si elle est accompagnée Car, qui n’a pas d’information, vu dans les ténèbres.
Un citoyen doit être informer, de croire que le gouvernement de M. Mohamed Béavogui est entrain de réaliser
Pour moi, l’un de mes objectifs, c’est comment voir le quotidien national Horoya retrouver son nom d’antan.
Votre lien avec votre adjointe?
C’est une jeune sœur, on a tous été nommés ensemble. Elle a été conseillère du ministre et aujourd’hui elle vient m’accompagner pour qu’ensemble nous puissions relever le défi.
C’est une femme battante, j’espère ensemble, nous allons nous donner la main pour relever ce défi qui nous interpelle tous.
Ibrahima Sory Bangoura