Adoptée le 16 février 1975, suite au lancement de la révolution verte par le gouvernement d’alors, la loi dite loi Fria refait petit à petit surface. Et, de mémoire d’homme le constat reste bien salutaire dans le cadre de la protection de notre environnement.

A rappeler, que c’était à l’occasion de la radicalisation de la révolution guinéenne que les autorités compétentes d’alors, ont opté de lutter farouchement contre la désertification et la dégradation des terres cultivables. Car, la Guinée dispose de plus de six millions d’hectares de terres cultivables ; ce qui permet de lutter efficacement pour une autosuffisance.

L’acte fut solennellement rendu public lors d’une tournée de prise de contact du président de la République, le camarade Ahmed Sékou Touré dans les régions de l’intérieur du pays. L’occasion a été mise à profit à Fria située au Nord-Est de la Capitale Conakry par le président de la République pour planter les premiers arbres et de placer l’événement sous le signe d’une vaste campagne de reboisement.

Pour joindre l’utile à l’agréable, les autorités compétentes du pays procéderont elles -mêmes à la mise en terre des plants d’arbres et d’appeler désormais l’activité loi Fria.

Cette loi consistait des tournées de prise de contact avec les populations Guinéennes à l’intérieur. Le but étant de sensibilisée et de fortement mobiliser les 4 millions d’âmes contre les travers sociaux notamment le vol de bétail, la déforestation, le trafic des biens et produits. A Fria première étape de la visite présidentielle et zone industrielle située à plus de cent kilomètre au Nord-Ouest de Conakry, le président de la République, le camarade Ahmed Sékou Touré proclame solennellement une loi dite loi de Fria. Que stipulait cette loi ? Elle demandait simplement à chaque citoyen de Guinée de planter toujours un arbre à l’occasion des cérémonies ou de réjouissance ou de décès dans le but d’apporter un plus dans la lutte contre la désertification et la dégradation poussée des terres.

Une loi qui renait de ses centres. Tel est l’heureux constat que font depuis plus de six mois des observateurs avertis.

Une véritable aubaine que saisit aussi la presse rurale de Guinée pour attirer sous les auspices du Quotidien National Horoya l’attention des autorités compétentes de la Guinée sur la nécessité de la valorisation de la loi Fria à course de son utilité et son efficacité dans la lutte contre le changement climatique. Un phénomène dégradant qui menace déjà toute la planète.

Ibrahima Sory Bangoura