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Après l’ouverture des audiences, le 28 septembre dernier, la reprise du procès, le 4 octobre dernier, a retenu l’attention des uns et des autres dans le pays. Partout, ce procès a fait couler de la salive, tant bien que l’un des accusés, Moussa Dadis Camara, ancien chef de l’Etat, président du CNDD, serait en première.
Pour la deuxième sortie, ce jugement criminel a alimenté des débats au niveau des avocats de la partie civile et de la défense mais aussi du parquet. A telle enseigne que, l’ancien chef de la junte a failli éclabousser ou baver sur les justiciers qui, pour lui, doivent accélérer les choses pour voir le bout du tunnel. En tout état de cause, le prési Moussa Dadis, doit se ressaisir pour la simple raison que l’appareil judiciaire a bien des principes auxquels, les hommes en robes noires obéissent. Quelle qu’en soit la puissance ou le rang qu’occupe un individu, il reste subordonné à ces principes. Et c’est bien  de la justice. Quant aux avocats, ils savent ce qu’ils disent et ce qu’ils doivent faire.
Alors, les accusés et victimes, n’ont rien à décider, sinon que se patienter jusqu’au verdict final.
Ibrahima Sory Bangoura