L’excision, une pratique traditionnelle qui consiste à enlever totalement ou partiellement le clitoris des filles. Mais ceux qui est plus graves, c’est qu’elle fait toujours des victimes en Guinée en particulier et en Afrique en général.
Donc, pour mettre fin à l’ampleur du fléau, le ministère du tutelle doit lutter contre cette pratique dont les conséquences néfastes sur la santé des femmes ne sont plus à démontrer.
Pour certains, L’excision fait partie des maux qui rongent l’épanouissement et la santé de la femme. Au nombre de ces maux, on cite surtout des plaies inguérisables suite aux blessures infligées aux filles, des odeurs nauséabondes, des fissures au cours de l’accouchement, la frigidité et autres infections notamment celles des maladies sexuellement transmissibles y compris le VIH/Sida.
La question que l’on se pose, pourquoi les guinéens ou certaines pays de l’Afrique tiennent toujours à perpétuer la pratique de l’excision ?
C’est parce qu’une femme vont jusqu’à avancé des arguments en disant, que l’excision ,est une recommandation de l’islam. Et pourtant même en Arabie Saoudite, berceau de l’islam, l’excision n’est pas pratiquée, à plus forte raison d’en parler dans le coran. Donc, l’excision est une pratique que la religion du prophète Mohamed (PSL) ne recommande pas.
Et ceux qui confondent circoncision et excision se trompe. Car, la première a des avantages reconnus même par les sciences médicales. Par contre l’excision, selon les gynécologues n’apporte que des conséquences néfastes à la santé de la femme.
Chez nous, en République de Guinée, malgré les différentes campagnes de sensibilisation mené à travers le pays ,nos sœurs subissent toujours les effets des instruments tranchants ( couteaux, lames et autres…)
A ce jour, les ONG et le ministère en charge doivent s’impliquées dans la lutte contre l’excision pour freiner ce fléau qui met la vie de nos filles et sœurs en danger.
Ibrahima Sory Bangoura