Depuis plusieurs années maintenant, un jeune entrepreneur du nom d’Aboubacar Sylla a pris l’initiative d’aider certains jeunes de la Capitale. Cet acte symbolique bien apprécié par bon nombres des jeunes du quartier qui sont diplômés sans emploi et soucieux de leur avenir se dits près à accompagner une bonne volonté qui contribue à réduire le chômage. Donc, face à cette situation importante, des jeunes s’engagent dans ce projet de gagnant- gagnant pour subvenir à leurs besoins.
Connaissant le degré de chômage en République de Guinée, est un facteur qui conduit souvent les jeunes dans la délinquance, le banditisme, la prostitution pour ne citer que ceux-ci. Ils sont tous issus des familles pauvres et ne comptent que sur leurs propres efforts personnels pour réussir dans la vie. Déterminer à ’aider des jeunes du quartier en détresse, Sylla Aboubacar a décidé de venir en aide à ses frères tout en leurs faisant signer un contrat gagnant-gagnant.
Selon M. Sylla, cette idée est venue d’une longue réflexion, je suis issu d’une famille moins nantie et grandi dans un quartier pauvre de la Capitale, Conakry.
Après toutes les dépenses, je me retrouve dans une dépense totale de ‘’Je connais c’est quoi la pauvreté ; c’est une manière pour moi de contribuer à ma façon pour la lutte contre le chômage, faire occuper les jeunes, j’achète des motos toute neuves et je règle tous les papiers concernant les conditions de circulation d’une moto en République de Guinée. 9.000.000GNF’’, a laissé entendre M. Sylla. Selon toujours lui, sans pression, je fais ma proposition pour des jeunes qui sont prêts à s’engager avec une personne ressource comme garantie. Voilà mes conditions :
Une moto à 12.000.000GNF à rembourser dans un délai déterminé. Chaque intéressé doit verser une somme de 500.000GNF chaque semaine, qui correspondent à 2.000.000GNF par mois. Alors, dans une période de 12 mois, le contrat peut arriver à son terme sans problème.
Mais pour toute œuvre humaine, il faut préparer des portes de sortie. Car, certains peuvent faire des accidents et des maladies naturelles. J’accorde toujours une faveur à la personne pour bien terminer le contrat, a fait savoir Aboubacar Sylla.
Pour Alhassane Yansané, motard à Enta marché, dans la Commune de Matoto,
“ c’est un projet qui est très favorable pour moi, je me suis engagé c’est parce que je pense que je peux m’en sortir par la grâce de Dieu. J’ai abandonné mes études au niveau du baccalauréat et je suis marié père de trois (3) enfants. Je suis dans ce métier depuis plus de 5 ans. Donc, je connais les secrets. Verser 500.000GNF à la fin de chaque semaine, je crois que je peux m’en sortir et avoir le minimum pour ma famille”.
Mohamed Camara, diplômé de son état : “ après l’Université de Kankan, je suis venu à côté de ma sœur à Conakry. Je travaillais sur les motos d’autrui. Depuis que je suis engagé dans ce projet, aujourd’hui, j’ai deux (2) motos en ma possession. Je me suis marié dans ce projet et j’entretiens bien ma famille.
Alors nous souhaitons qu’il y est beaucoup d’entrepreneurs qui ont l’amour de la jeunesse. Il ne faut pas regarder son intérêt, mais ça profite aux jeunes qui sont issus des familles pauvres de tirer profit avec la persévérance.
Nous interpellons les autorités de lancer des initiatives pour permettre aux jeunes du pays d’amorcer un élan de développement positif”.
 Lansana Camara