Il suffit de pratiquer cette route nationale longue de 190 km pour s’en rendre compte des difficultés auxquelles sont confrontés les usagers qui ne savent plus où mettre la tête. Si ce n’est pas les nids de poules, c’est des cascades ou de la poussière à outrance.
De Boké à Gaoual en passant par Hamdallaye, Tanènè, Djankoun-Rails, Djankoun, Dar-Es-Salam, Tademouna et Goumbia, l’atmosphère est de même. Une région pourtant bourrée de sociétés minières qui, à travers les autorités locales, peuvent apporter leurs contributions pour la réhabilitation de cette route pour le bien-être des usagers.
Venu passer un séjour chez lui à Touba, ce citoyen résident aux USA, M. Dramé pense: » Ce que j’ai vu sur cette route est une insulte de la part des anciens dirigeants qui se sont succédés. Cette route est un véritable casse-tête pour les usagers surtout ce qui en pratique au quotidien. La Région de Boké, avec toutes ces ressources dont elle dispose et qui sont en pleine exploitation par des sociétés, ne mérite pas un tel sort. Ce dégradation peut être à la base de plusieurs accidents de la circulation pourtant évitables » note M. Dramé.
Certes le pays traverse une période transitoire, mais avec l’esprit patriotique qui anime les nouvelles autorités en matière de développement de notre pays surtout sur le plan infrastructurel, l’espoir est permis.
C’est pourquoi, chauffeur et pratiquant de cette route depuis 15 ans, Amadou Oury Sow lance un appel solennel aux autorités: » Pour moi l’État guinéen est complètement absent dans notre région. Sinon, la région de Boké mérite d’être toiletter et contrôler.
Mais, hélas, nous sommes abandonné à nous même, s’il faut dans l’oubliette par nos dirigeants. Mais, je pense qu’avec ces nouvelles autorités, on peut garder de l’espoir dès lors qu’elles sont à présent concentrés sur la réhabilitation des routes de capitale Conakry et quelques parties de l’intérieur du pays. Nous pensons qu’elles feront un tour par là » pense Amadou Oury.
Ibrahima Sory Bangoura