Les discussions ont porté sur l’application de l’article 187 du code minier guinéen. Un article qui stipule que le titulaire d’un titre minier ou d’une autorisation industrielle ou sémi-industrielle de substances de carrières, doit tenir, en République de Guinée, une comptabilité conformément au SYSCOHADA, faire exercer pour chaque exercice par un commissaire aux comptes agréé en République de Guinée son bilan et ses comptes d’exploitation et communiquer ses états financiers à chaque fin d’exercice au ministère en charge des mines et celui en charge des finances au plus tard le 30 avril de l’exercice suivant.
Car, le constat révèle que les sociétés minières opérant en République de Guinée, mettent du retard sur le dépôt de leurs états financiers, ce qui est contraire à l’application stricte des principes. C’est pourquoi, ces acteurs ont été invité par les autorités pour des échanges en vue d’une issue favorable.
La rencontre s’est tenue mardi, 2 mai dans les locaux dudit département en présence de ses cadres et des représentants des sociétés minières opérant en République de Guinée. On notait également la présence d’autres personnalités à la cérémonie.
Au cours des échanges, l’inspecteur général des mines, Karamoko Soumah a fait savoir aux opérateurs miniers qu’aucun retard lié au dépôt des états financiers d’une société minière fixée au 30 avril de l’exercice suivant ne sera toléré. Car, pour lui, il sera inacceptable qu’une société minière vient s’installer en terre guinéenne pour se faire de profit en ignorant de se conformer aux exigences des autorités. C’est raison pour laquelle, il a aussi invité les compagnies minières de tout faire de se conformer à ces principes afin d’éviter des sanctions qui font suivre.
De son côté, le secrétaire général du ministère des mines et de la géologie, M. Bachir Camara,
Cette rencontre a double objectifs. Le premier point s’articule au niveau des manquements de leur côté par rapport au respect du code minier spécifiquement au dépôt des états financiers. C’était pour les inviter de se mettre dans les règles pour ne pas se faire exposer aux sanctions des autorités guinéennes.
Le second point est axé sur l’envoi des dossiers pour envoyer des dossiers au ministère des mines. A ce niveau dit-il, il y a beaucoup de compagnie qui nous interpelle par rapport à leurs dossiers.
C’est pourquoi, nous avons mis une plateforme en place pour permettre à tout les citoyens et société d’envoyer son document au ministère des mines sans se deplacer.
Des maux que les deux parties veulent guérir pour éviter dans l’intérêt de chacun et de tous.
Les sociétés présentes pour la circonstance ont rassuré les autorités guinéennes à se  conformer aux principes en posant des doléances aux autorités. Celles relatives à la réception des responsables des compagnies cas par cas dans la mesure où elles n’ont pas les problèmes.
Il faut rappeler qu’à nos jours, la République de Guinée enregistre déjà 512 sociétés minières pour 313 ayant pour le moment déposé leurs états financiers.
Ibrahima Sory Bangoura