Organisé par l’association des journalistes de Guinée en collaboration avec les journalistes norvégiens, l’atelier de formation des journalistes sur la sécurité et l’égalité des femmes dans les médias a pris fin vendredi, mai sur une note de satisfaction.
Un atelier qui aura duré deux jours (4 et 5) et avait pour objectif de discuter sur les questions de la sécurité et l’égalité de genre dans les médias publics et privés.
A ce titre, plusieurs thèmes ont été abordé dont entre autres : comprendre la notion du genre, la sécurité du genre sur le terrain, la violence, le harcèlement sexuel ,la discrimination, l’écriture journalistique,  l’éthique et la déontologie, responsabilité du journaliste et Plaidoyer pour l’égalité des sexes et la sécurité.
La rencontre s’est tenue au siège du Comité d’Organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (COCAN) en présence de plusieurs cadres.
Au nom des participants, Ibrahima 2 Diané a noté que ces deux jours d’échanges leurs ont permis d’acquérir de nouvelles connaissances qu’ils ignoraient auparavant. Des connaissances qui devront sans doute améliorer leur niveau intellectuel en rapport avec les thématiques abordées au cours de l’atelier.
C’est dans cette oprique qu’il n’a pas manqué les organisateurs et les partenaires qui ont voulu accompagner le projet pour sa mise en œuvre.
« La sécurité et l’égalité des femmes dans les médias, est un thème riche et varié. Et par l’entremise des thèmes abordés par les experts en la matière et qui nous ont donné beaucoup d’inspiration, nous -nous engageons à devenir des défenseurs de la cause de nos consœurs. Car, le journalisme est un métier passionnant, mais pour sa pratique, il faudra respecter certains règles » a rassuré Ibrahima 2 Diané.
La secrétaire générale de l’association des journalistes de Guinée, Kadiatou Thierno Diallo, accordant une importance capitale à l’atelier dans la mesure où il attire l’attention des décideurs à prendre des précautions par rapport à ces problématiques, revenue sur le but visé.
« C’est de réclamer l’indépendance de la junte féminine dans l’exercice de leur métier surtout dans les médias. C’est j’interpelle à la conscience des jeunes filles à la formation. Car, elle est  non seulement l’une des outils nécessaires qui contribue efficacement à l’indépendance des filles et femmes en milieu professionnel, mais également elle donne l’opportunité à la personne concernée de pouvoir s’affirmer à travers ses œuvres » dit-elle.
En ce monde du 21ème siècle, il existe plusieurs portails de formation notamment les ateliers de formation, en ligne, vidéos etc. Également à prendre soins de leur style vestimentaire.
Raison de plus pour Kadiatou Thierno de remotiver ses consoeurs à se lever.
« De nos jours, il existe plusieurs manières de se former. Il faut suffit seulement de se fixer un objectif clair dans la tête pour voir le bout du tunnel. Qu’on accepte de revoir nos styles vestimentaires ainsi que tout comportement qui va à l’encontre du métier » conclut-elle.
La cérémonie a fermé portes et fenêtres  par la remise des attestations aux participants.
 Ibrahima Sory Bangoura