Dans son article, Simandou, la montagne qui alimente les fantasmes des miniers et des autorités guinéennes, le journal français, Le Monde Afrique, citant un homme d’affaires au fait du dossier estime que Rio Tinto n’avance pas au même rythme que WCS (Winning Consortium Simandou) dans le cadre du développement du projet.
« Ils font toujours preuve d’une certaine tiédeur et d’une forme d’attentisme », a critiqué la source, avant d’expliquer : « Rio Tinto, c’est du capitalisme à l’ancienne. Sa longue histoire n’est pas exempte de scandales sociaux ou environnementaux, mais un régime de putschistes envoie sans doute une mauvaise image aux actionnaires du groupe et appelle à la prudence. »
Il faut rappeler que la prudence calculée de Rio Tinto à développer les blocs 3 et 4 de Simandou a souvent été dénoncée par des experts. Ce, avant même le coup d’état du 5 septembre 2021.
Présente sur le site depuis 1997 par le truchement de la junior RTZ Mining, Rio Tinto a eu sa concession en 2006. En 2011, un accord dit transactionnel a consolidé cette concession. La société anglo-australienne n’a jamais fait preuve d’enthousiasme pour exploiter le Simandou, resté comme un actif qui augmente sa valeur boursière depuis près de deux décennies.
Il est admis dans le milieu des mines guinéennes que Rio Tinto agit par à-coups et réagit sur pression. Mais jamais dans le sens du développement concret du projet.
Source :guinee7.com