Aujourd’hui en Guinée, être dans l’équipe séniore est un véritable problème pour nos joueurs locaux, vue l’arrivée de beaucoup de joueurs binationaux aux seins de l’effectifs, le Syli national de Guinée est très difficile à intégrer. Donc, pour nos joueurs évoluant dans le championnat guinéen, ils doivent redoubler beaucoup d’effort pour être au sein de l’équipe A pour pouvoir bien représenter notre pays sur le plan international.
Avant, le Syli national de Guinée était une équipe de laisser faire et laisser aller, où l’on pouvait même voir les joueurs qui sont sans club ou qui évoluent en division inférieure en Europe. Mais avec l’arrivée de la nouvelle équipe dirigeante, c’est-à-dire le nouveau président de la Fédération Guinéen de Football (FGF), en la personne de Mamadou Antonio Souaré et son staff, qui met tout à la disposition pour redonner une bonne image à notre équipe nationale.
Et sans oublier la rigueur du technicien belge, Paul Put, qui prouve devant les guinéens et en face du monde, que le guinéen est naturellement doué dans la pratique du cuir rond.
Pour ce jeune footballeur, le Syli national est à l’image d’une équipe nationale de la France où du Brésil, donc, nous devons nous comparer à ces pays. Mais, chez nous, en Guinée, le Syli était pour certains, une façon de vendre le talent des joueurs ou faire le commerce avec le joueur. Donc, avec le président actuel de la Féguifoot, notre équipe nationale à une image d’une équipe compétitive digne de nom.
En claire, l’arrivé de ces joueurs binationaux au sein de l’équipe renforce davantage et encourage les joueurs évoluant sur le plan local de faire plus de sérieux pour bien redonner une image d’antan, c’est-à-dire comme le Hafia FC en 77.

BIS