Jeudi 26 décembre 2019 dernier  s’est tenue l’ouverture du dossier des présumés  accusés d’une tentative de coup d’Etat, inculpation au vol à main armé, de révolte, entrave à la justice, et récolte de malfaiteur au tribunal militaire de Kaloum.

Depuis les 23 et 24 janvier 2019 il y’a eu pas mal de militaires arrêtés à cause d’un crime organisé au sein du camp Alpha Yaya Diallo. Plus d’une vingtaine de militaire tous au service de l’Etat arrêté sur des faits: détention d’arme non autorisée ni enregistrée, infraction au magasin d’armement, regroupement et réunion douteux, revendication de grade et augmentation de salaire sans consensus, les tirs à coup de fusils au sein du camp, des menaces et actes contraires au devoir et à la discipline.

Apres lecture du procès-verbal des accusés, les parties ont eu des contradictions sur la question de prise de jonction sans avoir entendu la seconde lecture. Selon  l’intervention de la cour d’appel, les avocats de la défense s’opposent non seulement à l’application de la deuxième ordonnance parce qu’ils ignorent le contenu de celle-ci mais aussi à la disposition et la composition du tribunal de ce jour. D’après l’article 03 du code de la justice militaire « qu’un assesseur ayant un grade inférieur à l’un des accusés ne peut pas statuer sur cette infraction sauf s’il est de grade supérieur ou égal à celui de l’accusé » tel fut le cas Chérif Abdoulaye assesseur au tribunal militaire.

La cour d’appel de la justice militaire dit qu’après tous les procès-verbaux et enquêtes menés à ce propos tous les 27 accusés dont 4 en fuites doivent comparaitre pour être juger des faits qui leurs sont reprochés. Pour ce faire l’accusé  adjudant Alkhaly Facinet Touré chef de garnison au camps Alpha Yaya Diallo le premier appelé à la barre pour des faits de complot, détention d’arme illégale, complicité dit ne pas reconnaitre les faits qui lui sont reprochés, l’accusé dit avoir fait une demande d’obtention d’armes  à son chef hiérarchique a l’amerrie du camps Alpha Yaya Diallo. Poursuivant son intervention adjudant Alkhaly Facinet Touré note : j’ai fait une demande à l’armérie du Camp pour obtenir une arme que j’ai ramené lors de ma mission onusienne en 2010, on nous avait demandé d’intégrer toutes nos armes suite à l’instruction du commandement en 2011. Cette arme dont on m’accuse de garder illégalement j’ai bel et bien fait une demande enfin de pouvoir la garder sur moi pour  ma protection vu que c’est moi-même qui la trouver sur le champ de bataille j’ai rendu compte à mon chef hiérarchique et par la suite j’ai demandé à la reprendre donc je ne trouve pas ça illégale dit-il. Après l’intervention de l’accusé son avocat dit que son client a été arbitrairement arrêté sur des faits non justifiés, il a ensuite plaidé pour sa libération provisoire en attendant, sachant qu’il y’a présomption à l’égard de son client se basant sur l’article 224, 03, 235 du code pénal. Quant à la présidente Lala KEITA et ses deux accesseurs Abdoulaye Chérif et le colonel Dine Mohamed Keita après avoir entendu les deux parties civiles et la défense ont conclu que l’audience est suspendue pour le reprendre le lundi 30 janvier 2019.

Dans la journée du 30, il y’a environ 26 militaires de grade confondu qui ont été arrêtés le 31 décembre 2018. A la reprise de l’audience le 30 décembre dernier, le premier accusé comparu à la barre Alkhaly Facinet après lecture de son procès-verbal  affirme toujours qu’il ne sait pas pourquoi, il est en prison, qu’il était chez lui un beau matin  quand le chef d’Etat-major, général Namory Traorè l’a appeler pour lui poser des questions à savoir ; s’il connaissait le sergent-chef Aboubacar Camara et le lieutenant Ibrahima Sény Sylla  en réponse,  je lui ai dit que je ne les connaissait pas c’est ainsi ils m’ont mis aux arrêt et m’ont conduit au camp Almamy Samory Touré ou je suis resté jusqu’à 18h après on ma conduit au Pm3  c’est arrivée au PM3 que j’ai été soumis à une audite des gendarmes delà on m’a envoyer à la justice militaire, là aussi on m’a demander des chose que j’ignore en plus c’est moi-même qui est déclarer que j’avais une arme PMAK que j’ai eu légalement c’est-à-dire qui a été enregistrée après notre retour de la mission en Sierra Léone en 1993. Selon la partie civile en 2010, instruction avait été donnée à tous les militaires d’intégrer les armes. L’accusé confirme que son arme à été enregistrée à son nom en 2002 et à été reconnue par ses chefs hiérarchiques, quand à la défense, l’arme dont il est question n’a jamais été hors du camp même une seul fois pourtant l’accusé avait en sa possession de cette arme pendant 17ans et qu’il avait utilisé pour faire du mal à qui que ce soit. Apres toutes ses explications de part et d’autres les avocats de la défense plaident pour que les accusés,  le capitaine Alkhay Facinet et les autres accusés pour leur libération provisoire enfin de les permettre d’aller fêter auprès de leurs familles respectives et revenir le lundi 06 janvier 2020.  ‘’Dura Lex Sed Lex’’ la loi est dure mais c’est la loi’’

Affaire à suivre

BIS