Susciter l’envie de lire aux guinéens, rapprocher les livres de leurs lecteurs, le salon africain du livre à Paris, valoriser les langues locales du pays à travers la structure IRLA, promouvoir la culture et histoire en Guinée et en Afrique en générale. Ainsi se résument les objectifs poursuivis par cette 15ème édition des 72 heures du livre, prévue les 23, 24 et 25 avril prochain à Conakry.
Une rencontre organisée par la maison d’édition L’Harmattan-Guinée ce vendredi 10 mars au jardin du 2 octobre. Ce rendez-vous littéraire annuel vise ainsi à harmoniser les idées avec les acteurs sectoriels en vue de mettre en lumière les stratégies menant pour la bonne tenue de l’évènement.
Cette 15ème édition aura pour thématique centrale : « Afrique, littérature et identités », une circonstance pour célébrer l’identité et la littérature africaine.
Très enchantés les acteurs littéraires, réunis autour du délégué général des 72 heures Sansy Kaba Diakité se sont exprimés à tour de rôle pour annoncer les couleurs de l’évènement. « C’est une série de réunion qui essaye de mettre en place tous les programmes et toutes les activités liés à ce grand évènement annuel » précise de substances Thierno Oumar Bah ancien président du comité d’organisation de la 14ème édition des 72 heures du livre.
« On veut faire de Conakry la capitale africaine des 72 heures du livre. Cette 15ème édition des 72 heures du livre va vraiment poser les bases de cette vision. Pour faire Conakry la capitale africaine du livre, c’est simple il faut attirer les plus grands auteurs, les plus grands éditeurs, les plus grands distributeurs, les plus grands lecteurs, les industriels du livre sur le continent à Conakry en créant la biennale africaine du livre, inchallah dans deux ans nous allons créer » a martelé le délégué général des 72 heures Sansy Kaba Diakité
Riche en histoire et par sa culture, le Benin est pays invité d’honneur, Haïti invité spécial. Rappelons que cette manifestation sera comme tous les arts suivie d’une caravane littéraire vers la ville invitée d’honneur, à l’occurrence Boffa. Une ville chargée d’histoire située sur la route des esclaves.
Amara Touré