Depuis janvier 2016, la commune urbaine de Labé est confrontée à des problèmes d’approvisionnement en eau de pompe sans précèdent.

De panne en panne, l’agence locale de la société des eaux de Guinée (SEG) manque d’arguments pour donner une explication réaliste.

Après une nouvelle semaine passée sans la moindre goutte d’eau dans les robinets, la rédaction locale de Guinéenews basée à Labé a pris langue avec la direction de la SEG. À la suite d’une visite guidée sur l’unique centre de pompage situé à Tourri dans la périphérie de la ville de Labé, le responsable de l’agence en charge de la distribution de l’eau à été on ne peut plus clair.

«Au début on avait un problème de pompe mais ce n’était pas un problème entier parce qu’on avait déjà des pièces des rechanges et une nouvelle pompe. Maintenant, pendant qu’on essayait de résoudre ce problème, il y a eu un autre plus important, le groupe. Il s’est éteint de lui seul, il est actuellement en panne. Donc, nous avons immédiatement informé la direction qui nous a dépêché une équipe. À son arrivée, l’équipe a fait son constat, a tiré ses conclusions et est rentré à Conakry pour rendre compte » selon Diallo Cellou, le chef du centre de la SEG de Labé.

À la question de savoir combien de temps la réparation peut prendre, Monsieur Diallo reste prudent : « je ne sais pas, mais ça peut prendre du temps et je ne saurais préciser combien. Tout ce que je peux garantir c’est que tout le monde est mobilisé ; la direction et toute la direction technique » ajoute-t-il.

Le chef du centre de la société des eaux de Guinée (SEG) de Labé n’a pas manqué de présenter des excuses à sa clientèle qui tire le diable par la queue. « Comme d’habitude nous disons aux clients de patienter et nous leur présentons aussi toutes nos excuses. Et nous voulons aussi faire comprendre aux clients que ces problèmes sont indépendamment de nos volontés » souligne-t-il.

Avant l’apparition de cette dernière panne, des clients de la SEG avaient haussé le ton par rapport à la facturation de la société. Selon eux, sur les deux premiers mois de 2016, ils n’ont pas consommé plus de deux semaines et estiment ne pas être en mesure de payer le tarif en temps normale pour uniquement ces deux semaines. Sur cet autre aspect, la direction locale de la SEG promet de trouver un terrain d’entente.

Affaire à suivre !