La dégradation de notre écosystème est, généralement la résultante de plusieurs facteurs nocifs engendrés par l’homme dans le but de satisfaire ses besoins très souvent inavoués. Parmi ces facteurs de dégradation, nous pouvons citer sans risque  la coupe abusive du bois autrement dit  la déforestation à outrance.

Les effets négatifs de cette pratique sont immenses tant pour l’agriculture, l’élevage, les mines que pour d’autres secteurs de la vie active.

il est à noter toutefois, que le sujet occupe une place de choix parmi les objectifs du millénaire pour le développement(OMD) devenus un cheval de bataille pour les politiques écologiques et défenseurs environnementaux à travers  les O.N.G ayant en charge la défense et la protection de notre biodiversité.

A rappeler que, l’Afrique, traditionnellement liée par la consommation du bois de chauffe, la fonte des métaux par les forgerons se présente depuis la nuit des temps championne en la matière. Un fait qui tient surtout aux besoins vitaux que les  hommes et les femmes tirent du bois de chauffe à travers les différents corps de métiers notamment la forge,  la cuisine la boulangerie et la fonte du métal. En dépit de ces actions nocives de l’homme sur la nature, notre environnement se trouve également menacé par la disparition de quelques espèces végétales et animales encore indispensables à notre sécurité sanitaire, alimentaire et environnementale. Un fléau quasiment présent dans beaucoup de nos régions.  Car, il touche directement les emplois concernant la coupe du bois en forêt ou en scierie, les industries papetières ainsi que tout le secteur affilié. La déforestation affecte dangereusement le cycle normal du climat d’une région. Par exemple dans les régions où la saison des pluies s’étendait sur sept (7) à huit (8) mois, la dégradation de notre écosystème réduit considérablement cet état de fait. Autrement dit que la saison sèche,  dans ces zones devient plus longue que la saison des pluies.  Car, comme le dit le savant feu Karamo Kourouma de Guinée «  sans forêt, pas de pluie ».

Aussi  le couvert végétal dispose toujours d’une influence considérable en modérant la température de l’air et du sol et en accroissant l’humidité relative.

Face à cette problématique épineuse, les organes spécialisés dans la défense de l’environnement devaient sans relâche, combattre, sensibiliser et promouvoir ce qu’on appelle « environnement pour Tous ».

Par ailleurs,  les conséquences de la déforestation sont multiples à savoir la pauvreté du sol en rendement agricole, l’érosion de la terre, le tarissement des cours d’eaux, la disparition des certaines espèces animales et végétales.

Il serait judicieux pour le Département en charge de l’environnement de renforcer les gardes forestières et bien attendu établir une véritable plate-forme en vue de pallier ces tares de notre société.

AMARA TOURE