Située à 300 mètres du grand marché de Madina, en face du bluezone de Dixinn non loin du quartier de Kenien ; le périmètre ‘’casse’’ forme ainsi un azimut de métier, d’arnaque, de débrouillardise et autres activités similaires à la mécanique, de tôlerie et d’électricité.

En effet, d’après les constats observés sur place, la configuration générale des activités de la ‘’casse’’ résulte essentiellement des manœuvres liées à la mécanique, la tôlerie, l’électricité, de fumage, la décoration des véhicules et viennent greffer les pratiques faciles de nettoyage afin de subvenir à leur besoin quotidien.

Habituellement, ces ouvriers s’activent à partir de 7 heures du matin, lorsque les engins potentiellement ou réellement en panne ou endommagés, ils sont des dizaines d’ouvriers à courir de vive allure, dans l’espoir de trouver un client. Certes,  pendant qu’ils garent leurs véhicules, ces débrouillards offrent dorenavant leur service aux usagers, certains parmi eux se livrent au travail, sans pour autant avoir l’aval des clients.

Au cours de notre intervalle de temps, nous assistâmes des manœuvres hors normes, maquillage des engins précipité, suivi d’un amateurisme hors égal. La jonction de ces activités nécessite d’une part de bien combiner les travaux en vue d’amasser d’énormes profit, d’autres part elle propose aux clients la vente des matériaux pour les voitures. Toutes ces  fougues sont quasiment le quotidien de ces derniers.

Tant bien que mal, avec l’anarchie observée sur le terrain, certains voleurs s’insèrent au sein des ouvriers pour dérober les objets des personnes concernées. A la ‘’ casse’’, toutes les attitudes sont fréquentes : l’empoignade entre les ouvriers, le vole des intrants pour les  véhicules, l’offre de service, la vente des matériaux et autres vices hors normes sont entre autre les faits auxquels ces citoyens sont confrontés.

Notre reporter a tendu le micro à un ouvrier qui a préféré garder l’anonymat de son vrai nom, Alias De gaule formule « je suis mécanicien profession et j’exerce mes activités ici pour plusieurs raisons, non seulement la ‘’casse ‘’ m’apporte assez d’avantage en matière de vente des outils de travail, aussi c’est un milieu où je suis vraiment connu par l’ensemble de mes clients, c’est pourquoi j’ai préféré rester là. » a-t-il expliqué.

Dans le même sillage, les ferrailleurs s’activent efficacement à leur préoccupation, vivant dans le bon voisinage professionnel, car ces derniers ont un rôle interdisciplinaire, qui est celui de la peinture, ils se complètent, ils s’entraident au cas où besoin sera.

Par ailleurs, à proximité des ferrailleurs et des mécaniciens, existe des maquis, des écoles, (arche A B C …) et des gargotes, ce mélange des activités fait de la ‘’ casse’’ une cité où règne le bruit et de désordre au grand dam des écoles du parage.

En claire, la journée passée à la ‘’ casse’’ est un véritable parcours de combattant pour le bonheur des uns et l’angoisse des autres.

AMS