Le constat est plus que patent ! L’éducation semble être le chemin le plus fiable pour la réussite des enfants face aux multiples défis de ce monde. Pour ce faire, la prise en charge de certains enfants reste confrontée à moult difficultés.

Tant bien que mal, des efforts conjugués du gouvernement, des partenaires au développement, des collectivités et des parents sont d’un apport considérable pour juguler les difficultés liées à la scolarisation des enfants. A dire que des enfants orphelins et issus des familles extrêmement pauvres sont d’un nombre considérable. Une triste réalité qui favorise la déscolarisation des élèves, renforce le climat d’insécurité sociale, adoucit le déséquilibre social, et provoque parfois la montée des indignés.

Sur le sujet, M Aly Badara Camara, enseignant au groupe scolaire privé Cheik Chérif Sagalé, à Dixinn centre 2, apporte un éclairage. S’agissant de l’inscription et de la réinscription des élèves, il précise «  pour être accepté comme élève dans notre établissement, il est primordial de payer une inscription pour les nouveaux venus et une réinscription pour les anciens. La caution des deux premiers et celle des deux derniers mois des cours sont aussi obligatoires. Egalement, il faudrait que tous les élèves soient dotés de tous les manuels scolaires nécessaires, et qu’ils soient en tenue correcte assortie d’une paire de chaussures fermée. Et que l’élève ait une assurance scolaire »

Pour la majorité des élèves et parents, remplir ces conditions n’est pas du beurre à couper. Elles sont exorbitantes. A bout du souffle, ils préfèrent acheminer leurs enfants vers des établissements publics dont les conditions d’accueil, pour beaucoup, restent à désirer. Comment pourrait-on alors parler de l’égalité des chances ? A cette allure, le risque de se diriger vers les travaux sociaux est considérable. Que dire du nombre d’enfants déscolarisés qui peuplent nos villes avec tout son corolaire ?

«  L’ignorance, est la plus grande infirmité que l’homme n’a jamais connu » affirmait François Quesnais, penseur français XIXème siècle.

A y réfléchir, il serait souhaitable que des structures gouvernementales, associations caritatives et des ONG à vocation humanitaire, veillent sur l’intégration et l’émergence des couches vulnérables au rendez-vous universel de la scolarisation.

AM