Depuis le discours programme de 1985 du président Général Lansana Conté, axé sur le libéralisme économique ; le secteur de l’éducation autrefois régit par l’enseignement de masse au niveau élémentaire est de nos jours confrontées aux multiples défis auxquels l’Etat devrait faire face.

Affaibli par les créations hors normes, en matière de recherche, les universités privées guinéennes  peinent à œuvrer tant bien que mal sur divers domaines de la vie estudiantine notamment sur la rigueur, la recherche, structurel pour ne citer cela.

En effet, structurellement parlant l’université guinéenne connait de nos jours un sérieux revers en termes de pédagogie de recherche, du dénombrement des facultés digne de nom, de la qualification des enseignants (manque de doctorants, professeurs et d’agrégés), sont autant de défis à relever pour mener à bien les attentes escomptés pour les bonheur de l’école guinéenne.

Au delà de son caractère qualifié, on dénote également la multiplication hors norme de ces facultés fantômes, lorsqu’on constate l’ouverture de certaines universités, sans pour autant respecter les cahiers de charge du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Ces créations fantaisistes des facultés occasionnent davantage l’inadéquation de ces dernières au plan international, refusant ainsi à les reconnaitre pour leur non qualification au niveau local comme le cas des facultés de medecines de certaines facs qui, n’ont aucune structures idoines pour formation escomptée. ces disfonctionnements dans les universités sont  en grande partie le résultat du chômage endémique des  milliers de diplômés  au péril de leur avenir.

Face à ce revers, plusieurs spécialistes pointent du doigt à la base, c’est-à-dire l’école primaire où les écoliers reçoivent un enseignement assez morose, par faute d’incompétence de certains instituteurs. En outre, nombres de personnes fustigent également en grande partie la responsabilité de l’Etat, à partir du moment où, il reste indulgent à l’égard des fondateurs des écoles privées et dans une large mesure les facs, d’où la politique de ‘’laisser faire et laisser aller’’.

Babara Traoré citoyen « cette problématique sur le système d’enseignement guinéen, est un sujet essentiel à tel point qu’il constitue l’avant-garde de la citoyenneté et du développement social du pays. Concrètement les parlementaires guinéens doivent nécessairement gonfler le budget de ce département en vue de s’appuyer essentiellement sur la formation des formateurs et aussi rehausser les capacités de la recherche au niveau supérieur. En plus, les parents d’élèves doivent à leur tour accepter de suivre les siens afin de renforcer davantage leurs capacités de compréhension.» propose t-il.

Pour pallier à ces multiples disfonctionnements, le gouvernement Guinéen à travers son département de tutelle devrait à priori s’appuyer sur la formation des formateurs au niveau élémentaire, et poser les plateformes de concertation dans le but de réglementer de façon drastique l’ouverture des structures d’enseignement en vue d’atteindre les objectifs pérennes et efficaces pour le bonheur des écoles guinéennes.

Amara Touré