Il y a des personnes malintentionnées qui disent que je n’aime pas la haute Guinée. Ils se trompent moi, je suis le président de toute la Guinée. Je dois m’employer à faire en sorte qu’il y a des routes des maisons, de l’électricité partout que ça soit en Forêt, Basse Guinée, le Fouta, la Haute Guinée, nous travaillerons progressivement. Les Barrages hydroélectriques de Kaleta, Souapiti se trouvent en Basse côte, il y a les autres barrages en haute et Guinée forestière et il y a aura l’interconnexion dont les travaux sont en cours déjà.
Alors nous voulons quoi ? Sékou Touré a dit : nous voulons la liberté dans la pauvreté à l’opulence dans l’esclavage et nous, nous voulons la liberté dans la dignité et l’opulence dans l’aisance. Pour cela, la Guinée qui n’est pas seulement un scandale géologique mais un scandale agricole, elle doit produire en travaillant la terre. Je suis venu vous dire que la haute Guinée va avancer parce qu’elle est aussi renforcer la culture du riz.
Aujourd’hui, le kilo est à 18.000fg au lieu de 5.000fg oui ou non le paysan peut se frotter les mains. Le coton aussi est mieux produit au Mali qu’en Guinée. Pourquoi cela ? Alors la haute guinée, koundara et Gaoual doivent faire un grand effort dans la production du coton. Nous allons vous accompagner nous sommes en train de nous battre. Vous aviez vu à Boké, j’étais en train de réceptionné des machines moissonneuses et batteuse du riz. Avant la fin de l’année nous allons avoir une usine de montage de tracteurs et de camions à Conakry. Nous voulons transformer l’agriculture guinéenne en agriculture moderne. C’est pourquoi nous avions demandé au président de la BAD que la Guinée soit le 9ème pays à recevoir l’aide pour l’installation d’usines pouvant nous permettre de faire de l’agro-industrie favorisant les exportations en vue d’une meilleure rentabilité de la production.
Pour cela, nous voulons une plateforme à Conakry, Labé, Nzérékoré, Kankan et une spécificité à Faranah. Pourquoi cela ? C’est parce qu’une mission vient de passer à Banian pour la culture de la canne à sucre, il y aura une plate forme sur le mais, l’arachide et le manioc. Car, vous saviez que pendant la première République, il y avait un projet sur le manioc à Faranah qu’on appelait le Gari.
Sachons que si les mines peuvent nous rapporté de l’argent, elles ne vous satisfont pas totalement, car, elles utilisent moins de personnes. Guinéennes pour lutter contre la pauvreté il faut l’agriculture et l’agro-industrie. Hier, j’ai montré aux producteurs du Fouta les dispositions prisent pour la transformation de la pomme de terre qui pourrait être maintenant vendu en Turquie et dans les pays arabes, en Arabie Saoudite ainsi, le revenu des producteurs du Fouta va se multiplier. C’est la même chose en Guinée forestière où nous …….., la culture du café arabika tout comme au Fouta, l’empoisonnement des eaux des mares sur toute l’étendue du territoire national.
Nous devrons faire en sorte qu’en région de au slogan. L’Afrique nourrit l’Afrique, la Guinée mange mal. Nous ne mangeons pas assez de légumes, fruits, nous mangeons beaucoup de viande. C’est pour alors renverser la tendance que nous sommes en train de développer la pisciculture en Guinée.
Aussi nous avions besoin de manger du poulet. Sans la maladie de grippe aviaire, nous aurions commencé cet élevage il y a deux ans. Maintenant nous allons commencer l’élevage des poulets pour ce faire à Conakry il y aura deux usines d’alimentation du poulet. Ensuite en collaboration avec les Israéliens et marocains, nous allons développer la culture fruitière afin de pouvoir en exporter et faire une meilleure conservation.
Aussi, pour l’emploi des jeunes, dans toutes les sous-préfectures de la Guinée, nous allons créer le groupement d’intérêt économique. Nous avons déjà plus de 300 décortiqueuses du riz au port de Boké. Toutes les sous-préfectures auront une machine qui peut transformer 3 tonnes de riz en 24 h, il Ya aussi pour le maïs et le fonio, ainsi que des ……. en contenances qui peuvent produire 4 tonnes par jour. Voilà ce que va être l’emploi jeunes ou le renforcement de l’emploi jeunes dans notre pays. Donc, il ne s’agit pas de bavarder, il faut agir pour laisser voir les réalisations concrètes.
En 7 ans nous avions fait beaucoup, plus que la Guinée en 50 ans. Mais ce qui reste à faire est encore plus important. Et puis que nous avions fini avec le fonds monétaire international ; au lieu du crédit concessionnel, nous allons avoir maintenant du crédit non concessionnel. C’est ce que je tenais à dire aux guinéens à l’aube de notre 60ème anniversaire. Ce 60ème anniversaire, nous allons le faire à Conakry après quoi nous allons continuer la fête tournante à Kindia, Labé et à Faranah.

A Toure