Après le passage de la maladie d’épidémie à virus Ebola, nous avions pensée qu’il faut construire des centres de traitement ou de prévention des maladies épidémiologique pour que gens soit traiter. Je suis venu à Nzérékoré pour à aller vers les centres villes pour les soins élémentaires. Inaugurer les centres que nous avions réalisés dans les localités.
Si hier les femmes étaient obligées d’aller dans les villes pour les accouchements et les maladies compliqué, aujourd’hui, avec la construction et l’équipement des centres de santé améliores rependant aux exigences de l’heure, les populations ne prouveront plus de difficultés.
Il est vrai qu’en 7 ans, nous avions fait beaucoup de choses, mais ce qui reste à faire est beaucoup plus, Jeunes, femmes et vieux ; j’ai dit que Dieu aime la Guinée parce qu’il y a les ressources du sol que nous pouvons utiliser pour réaliser des infrastructures routières, ferroviaires, maritimes, l’électricité etc.… Mais ce n’est pas ce qui peut développer la Guinée. Car, il y a moins d’emploi que l’Agriculture qui concerne une grande partie de la population avec des activités diverses.
Alors ce qui peut développer la Guinée, c’est l’agriculture et l’agro-industrie. Donc, je suis venu vous dire que la région forestière est d’une grande potentialité agricole.
Pour cela retoucher les manches pour développer la culture vivrière, l’agro-industrie et les cultures de rentes.
Pendant la période coloniale, la région forestière produisait beaucoup de café et cacao. Pour quoi ce fait a disparu ? Quand j’ai été élu président, la Guinée ne consommait même pas 10.000T d’engrais. Comment voulez-vous que l’agriculture puisse progresser avec ça ? A ce jour, nous nous sommes employées à fournir 100.000 tonnes d’engrais pour tout le pays. Ce qui fait que la Guinée est actuellement le premier pays africain dans la fourniture d’engrais aux agriculteurs. Ce faisant, sachons que de nos 3 régions naturelles : La haute Guinée, la forêt et la basse Guinée ; chacune d’elles, prise individuellement, peut satisfaire notre pays en terme de potentialité agricole. Donc, nous pouvons faire en sorte que d’ici deux ans, nous n’importons plus du riz et que nous soyons autosuffisant et pouvoir en exporter à d’autres.
Voilà le premier objectif de ma tournée, en dehors de l’inauguration des centres de santé, qui est de vous dire de bien vouloir se tourner vers la meilleure ou la seule voie du développement.
Nous voulons appuyer davantage les paysans sur les cultures vivrières et la culture décente pour avoir la possibilité de se nourrir bien et avoir de quoi à satisfaire les besoins de la famille.
La Guinée a la chance parce qu’au moment où nous voulons relancer la culture du café et du cacao, il y a le cacao Mercédès qui ne fait que 18mois pour produire contrairement à la première variété qui demande 5 ans d’entretiens avant de produire.
Pour cela, notre vision est de faire 300.000 ha de café et 300.000ha de cacao. Mais cela n’est possible que si nous nous engagions à travailler.
Aussi tout le monde sait que SOGUIPAH est d’une importance en Guinée. Nous voulons qu’il y ait des plantations identiques à Lola, Nzérékoré et Macenta pour qu’il y ait beaucoup plus d’huile de palme. Ce qui nous mènera à réaliser les raffineries protégeant mieux les consommateurs.
Nous devrions pouvoir transformer les produits agricoles en produits finis, c’est-à-dire l’agro-industrie. Cette vision est extrêmement importante parce qu’au Fouta par exemple, l’on produit de la pomme de terre.
Pendant la période de la maladie hémorragique à virus Ebola, le Sénégal qui était la porte de sortie de la pomme de terre a fermé ses frontières et la production a pourrit sous l’effet de la mévente. Pour cela, grâce à Dieu, d’ici 4 mois nous avoir des usines qui vont transformer la pomme de terre et tomate en fruits congèles conservable pendant longtemps à travers des conteneurs frigorifiques que nous pouvons vendre à l’extérieur. Ce qui serait valable pour tous les autres produits. Pendant la première République, il y avait une usine de tomate que nous allions maintenant relancer à Mamou pour avoir des tomates concentrées transportables à l’extérieur.
En parlant de la culture du fonio, nous vous dirons que ce produit est très recommandé aux personnes hypertendues et souffrantes de diabète et permet au malade de conserver un état de santé plus au moins bon.
BIS