Comme attendu, le Syndicat Libre des Enseignants Chercheurs de Guinée SLECG, n’a pas renoncé au mot d’ordre de grève générale illimitée sur toute l’étendue du territoire national. Ce lundi, 12 février, les établissements scolaires ont observé un silence de cimetière malgré quelques présences d’enseignants et élèves et ce, malgré des plaidoiries et sensibilisation de quelques citoyens, de l’Association des Parents d’Elèves et Amis de l’Ecole (APEAE).
Au moment où le pays traverse l’anxiété la plus profonde due à des perturbations politiques occasionnant à des barricades et à des pertes en vies humaines, la Guinée, nous voilà encore face à une autre situation beaucoup plus délicate. Elle a affaibli non seulement l’éducation guinéenne, mais aussi paralysé les activités de certains citoyens. Cette grève témoigne contre la non prise en compte des revendications issues de la grève précédente il y a de cela quelques mois et qui stipulait à l’amélioration des conditions de vie des enseignants guinéens qui, selon eux, vivent dans des conditions très misérables. Suite à cela, des établissements à l’instar du Lycée Coléah, du lycée du 1er Mars de Matam, de Yimbaya et autres établissements primaires sont restés fermé. Même si la Fédération Syndicale des Professionnels de l’Education (FSPE) qui a invité les enseignants à continuer à dispenser les cours tout en assurant leur sécurité en attendant la fin des négociations, les enseignants et la majeure partie des parents d’élèves n’ont pas eu le courage de laisser leurs enfants à aller en classe par peur de déclenchement des mouvements de certaines personnes et qui peuvent tourner au pire comme ce qu’a connues les précédentes.
Cette situation devenant de plus en plus inquiétant, interpelle l’esprit patriotique de chacun et de tous car, la Guinée nous appartienne tous. C’est pour appuyer cette idée d’appartenance que certains élèves et parents d’élèves ont appelé les partis à une entente allant dans le sens de la bonne éducation des enfants qui constituent l’avenir de demain. Pour eux, parmi ces élèves, il y a des futurs présidents, ministres et beaucoup plus de cadre qui peuvent faire développer notre pays. Et détruire leur avenir à travers de multiplient mouvement qui n’ont jamais abouti à des résultats concluants ne servent à rien, le mieux, c’est de chercher à s’entendre et aussi tire des conclusions nécessaires qui peuvent conduire notre nation vers un développement harmonieux en faveur des populations.
Tous prônant pour la paix et la bonne l’éducation de la jeune génération, les citoyens de toutes les couches confondues appellent à la retenue et à la négociation pour une sortie de crise qui secoue notre pays depuis quelques semaines.

A Toure