C’est le vendredi 23 février dernier à l’ambassade du Japon, M. Hisanobu Hasama, l’ambassadeur du Japon et M. Kazuki Saito, chercheur principal d’Africa Rice, ont procédés la signature et échangé les notes verbales du projet d’appui pour la production de semences du riz et sa distribution afin de prévenir l’insécurité sociale et alimentaire dues aux catastrophes naturelles. Cette cérémonie présidée par N’Famara condé, secrétaire général au Ministère de l’Agriculture a connu la présence de M. Famoi Béavogui, directeur de l’Institut de Recherche Agronomique de Guinée (IRAG) et d’autres invités.
Ce projet, d’un montant de cent mille dollars US (100.000 USD), soit l’équivalent de neuf cent millions de Francs Guinéens (900.000.000FG), est soumis et mis en œuvre par AfricaRice, organisation de recherche panafricaine œuvrant pour l’amélioration des moyens d’existence en Afrique par des activités scientifiques et des partenariats. AfricaRice est un centre de recherche du groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (CGIAR).
D’entrée, Hisanobu Hasama, Ambassadeur du Japon, a évoque que, c’est suite à la crise d’Ebola, que de forte pluies et inondations de l’an passée, ont fragilisé la production rizicole, notamment la préparation des semences pour la campagne agricole, créant un problème de disposition en semences et d’accès à des semences à plus fort rendement, dans un contexte de terrains inondés. Le projet permet la diffusion des nouvelles variétés de semences de riz Nerica à haut rende, ainsi la production et diffusion de variété locale à fin de relancer la production de riz les zones fragiles. 500 agriculteurs recevront ainsi semences qu’ils cultiveront eux même, sous la supervision des experts de l’IRAG et d’AfricaRice, qui assurerons l’appui techniques et le suivi des activités a-t-il poursuivi.
Selon le diplomate, ce nouvel finance poursuit l’appui du Japon à la politique agricole et le développement durable de la Guinée, à fin de garantir une sécurité humaine de base solide et résiliente.
Quant à M. Kazuki Saito, chercheur principal d’AfricaRice, à indiqué que l’AfricaRice est une association inter gouvernemental composé de 26 pays membres Africain dont fait part la Guinée. Le siège est situé en Côte d’Ivoire et ses stations sont situées au Bénin, au Libéria, à Madagascar, au Nigéria et au Sénégal.
Le chercheur principal d’AfricaRice a fait savoir son Institution à ressèment des nouvelles variétés de riz à haut rendement ayant une tolérance à la submersion, qui ont été dernièrement distribué au Nigéria. Pour la première fois les cultivateurs de riz vulnérables dans les zones à risque d’Inondation en Afrique sud Saharienne peuvent a voir accès à cette Inondation formidable.
Le projet va produire et disséminer 10 tonnes de variétés de semence de riz telque NRICA et ARICA aux petits exploitants agricoles, en collaboration avec l’IRAG selon.
De son coté, Famoi Béavogui, directeur de l’Institut Agronomique de Guinée(IRAQ) a d’abord remercié la coopération Japonaise pour toutes l’aide qu’elle à son institution, depuis un certain nombre d’année, avant de rappeler que dans les années 2000, JIRCARS est intervenu en appui des actions de recherche dans les Centres de l’Institut de Rechercher Agronomique aussi de collaboration avec AfricaRice sur un financement Japonais, il y a eu des donations pendant la crise Ebola. L’IRAG à participé à la répartition des semences aux paysans et aux communautés qui ont été atteint a-t-il ajouté.
M. Béavogui dira que : « Nous avons signés une convention avec JIRCARS qui est en cours, et cette convention nous permettra de faire des recherches sur des nouvelles variétés, sur des doses d’engrais et formé des jeunes. » En tant que Institution, nous avons le devoir de collaborer avec AfricaRice pour faire correctement ce travail au profit de la Guinée et des paysans Guinéens.
N’famara Condé secrétaire général au Ministère de l’Agriculture, il à exprimé sa joie et satisfaction pour la simple raison que notre pays depuis 2011, sous le leadership du président de la République, à compris que notre salut viendra de la maitrise que nous aurons de l’approvisionnement de nos populations en denrée alimentaire, principalement le riz.
Au-delà de la prévention des crises sociales, il y a que la vie des Guinéens qui dépend du riz. Pendant des décennies ou des millénaires, le paysan Guinéen n’a produit que cette denrée. Mais jusqu’au moment où nous sommes nous courons derrière une seule chose qui est la sécurité alimentaire.

BIS