visiblement oui ! Depuis quelques semaines, la République de Guinée est le théâtre des plusieurs contestations des centrales syndicales et la société, lié à la hausse du prix du carburant décrétée le 1er juillet 2018 par le Gouvernement de Kassory Fofana.
Au regard de plusieurs observateurs, notamment à Conakry, il est évident que le mot d’ordre de grève mis en vigueur le 23 juillet dernier semble plus en plus être ignoré par une grande partie des travailleurs concernés.
Soucieux de leur quotidien, les citoyens guinéens de toutes catégories socioprofessionnelles ne respectent guère à la lettre ce mot d’ordre de grève, ce pourquoi ?
A analyser l’opinion des gens, il s’avère que le rythme de vie des guinéens est au sous seuil de la pauvreté, lorsqu’il s’agit de rester se soit, nombre de personnes disent : « Ces syndicalistes même sont corrompus », à travers ces propos, ils ne se fieront point aux principes édictés par les défenseurs des travailleurs. Autrement dit, en restant chez eux, sachant que les citoyens lambda vivent conjoncturellement très mal moins de 2 dollars US par jour.
Par ailleurs, la société civile par la voix de son leader Dansa Kourouma, envisage une nouvelle stratégie afin coincer les décideurs sur cette question d’hydrocarbure. Pour le PM, Dr Ibrahima Kassory Fofana, proposerait aux centrales syndicalistes une réforme au sein de leurs institutions respectives.
Fanta Bayo administratrice civile « c’est un choix difficile pour moi, en restant à la maison, nous finirons de tout dépenser. Aussi le plus étonnant, même nos chefs de services ne respectent pas cette décision des syndicalistes. C’est vraiment dommage pour l’ensemble des travailleurs guinéens. L’Etat s’appuie de son coté sur la vulnérabilité des populations pour cramponner de leur décision, je souhaite un bon dénouement à cette situation qui nous fatigue ! »
Mamadou Bangoura citoyen à Kaloum « tout ça est le résultat de la mauvaise gouvernance de l’Etat. Si toutefois on pouvait lutter la corruption, on y arriverait pas à cette situation compliquée pour la population entière. Les citoyens n’ont pas le choix, ils ne peuvent pas se fier à ces cadres immoraux et corrompus, ils vont juste se servir de nous pour quelques temps, au bout du compte, ils trouveront une entente, qui leur arrange, sans pour autant penser au peuple, voilà les raisons qui animent les citoyens à ne plus écouter ces syndicalistes véreux. »A- t-il précisé.
En attendant un protocole d’accord entre le gouvernement et les syndicalistes, la population peine de plus en plus à faire face à cette nouvelle réalité quotidienne.

A Touré