C’était à la faveur d’une conférence de presse tenu jeudi, 14 octobre à la maison commune des journalistes sise à Coléah dans la commune de Matam, portant sur le thème : « Défense des droits des citoyens d’élire leurs chefs de quartier et district (article 98 du code électoral », que cette structure a exprimé leur contestation par rapport à sujet.

Ont pris part à cette rencontre, certains partis politiques comme le Bloc Libéral (BL), du Parti de l’Espoir pour le Développement National (PEDN),  du Rassemblement pour la Renaissance et le Développement (RRD) et certaines structures de la société civile.

Prenant la parole pour la circonstance, M. Foussény Koné a, au nom de sa structure notifié les objectifs  que se fixe ce nouveau front qui sont entre autres: la dénonciation toutes les violations de la constitution et de la loi ; la formation et l’information des citoyens de leurs devoirs mais aussi et surtout de leurs droits afin qu’ils puissent les exercer pleinement les défendre et les revendiquer en cas d’usurpation ou d’aliénation ; à l’utilisation de tous les moyens et compétences juridiques, tous les moyens constitutionnels et l’égaux pour s’opposer à toute violation ou tentative de violation de la constitution et de la loi.

Dans sa déclaration, l’orateur a souligné les partis politiques et la société civile signataires de cette déclaration, exprime leur rejet catégorique face à l’accord du 12 octobre 2016 entre la mouvance et certains partis politiques du pays par rapport au mode de désignation des chefs de quartier et district tout. Il a aussi déploré l’éloignement de certains acteurs politiques de l’idéal combien noble et exaltant de donner à notre pays une démocratie véritable dont la conquête a entrainé tant de sacrifices en vies humaines. C’est dans cette perspective qu’il a invité le peuple de Guinée à se mobiliser pour le combat démocratique, gage d’un sursaut économique et social pour l’avènement d’un bien être des guinéens.

Le président du Bloc Libéral (BL), Dr. Faya Millimono a qualifié l’acte du recul par rapport l’ambition de la démocratisation de la société guinéenne. « C’est un combat citoyen que nous sommes en train de mener afin que les droits des citoyens soient respecté dans notre pays » a-t-il ajouté.

AT