Après plus de trois mois de vacances scolaires, l’heure est à la rentrée des classes, qui débute tant bien que mal pour certains élèves pour cause du non volonté, de négligence et de paresse à l’égard des plus jeunes apprenants. Cela s’explique par le non assiduité et de ponctualité des élèves pendant les heures de cours intensifs d’où l’école buissonnière.
En effet, il s’avère que bon nombre d’élèves, surtout au niveau élémentaire et collège manquent leurs cours normaux, cela se traduit notamment, par l’abandon de certaines matières qu’ils jugent selon eux « je n’aime pas ce professeur, parce qu’il dispense mal ces leçons ou en d’autres termes, le surveillant général ne m’a pas donné accès pour rentrer, parce que je suis venu en retard » ce sont autant de prétexte qu’ils prononcent à longueur de journée.
Toutefois, Le constat est clair dans les alentours de dixinn centre 1 et 2, on aperçoit une pléiade d’élèves à se mettre en attente, devant la salle de jeu auprès de la discothèque 7/7 ex la rosette de Dixinn ; certes, ils inondent souvent ces lieux dans les environs de 10 heures, sachant que les siens sont entrains d’étudier, plus loin de là, sur la rue 518 de dixinn, les disciples de l’école privée cheick cherif sagalé et de l’école primaire N’fa ousmane Touré, affluent une autre salle de jeu chez un jeune qui a voulu garder l’anonymat, en vue de maintenir sa clientèle.
Une pratique déplorable qui provoque la mal formation des écoliers, entrainant ainsi d’autres comportements nuisibles pour la société, ceci entrave également les valeurs fondamentales que l’école lègue aux enfants.
Pour la petite histoire : un jeune élève au niveau secondaire (10ème Année, 2015-2016 dans établissement de la commune de Matoto dont nous préférons maintenir le secret), s’accoutume à école buissonnière, incitant ces camarades d’aller jouer au play station version 2014. Dans l’esprit du défi, ces amis acceptent de le suivre, tout en pariant sur la performance des uns et des autres, quelques semaines après, ils finiront à abandonner les classes au profit de la paresse, de la médiocrité. C’est dans cette réalité néfaste, qu’ils ont commencé a dérobé leur propre mensualité, leurs laissant à la traine, au bout du compte 3 élèves ont été en marge du brevet faute du non acquittement de la mensualité scolaire, en revanche, la direction les ont tous renvoyés de l’établissement.
Face à cette situation délicate, les parents d’élèves devront s’atteler à des mesures draconiennes en vue de soutenir l’effort fourni par les corps professoral pour la formation des élèves gage d’un lendemain radieux.
AM