Accrédité de 24,1% au 1er tour de la présidentielle, Emmanuel Macron semble porter en main les destinées du futur quinquennat du pouvoir français (2017-2022), avec cette montée surprenante de son jeune parti ‘’En marche’’, crée en 2016.

L’ex patron de Bercy c’est-à-dire, le ministère de l’économie  et des finances, impressionne davantage l’échiquier politique français, non seulement par la richesse de ses idées mais aussi par son dynamisme et son ambition à gérer la 5ème puissance mondiale.

Déterminer devant ses objectifs, Macron démissionne dans le gouvernement d’Hollande en vue de se munir encore pour les futures consultations électorales. Poursuivi par la frontiste Marine lepen, avec un score de 21,21% pour le 1er Tour de ce dimanche 23 avril, Emmanuel Macron bénéficie en amont le soutient des partis traditionnels français comme les socialistes (Ps), les Républicains (LR) et aussi par le gouvernement allemand par le biais du porte parole de la chancelière Angela Merkel.

Au niveau Européen, le président la commission de la zone Euro, Jean Claude Juncker et la cheffe de la diplomatie de l’UE Frederica Moguerini a également apporté son soutient pour le candidat d’en marche pour le second tour du 7 mai prochain.

Souriant face aux idéaux qui l’animent, Emmanuel Macron proposait un projet ambitieux et créateur d’emploi en 5 ans sur toute France métropolitaine et d’outre mer. Craignant, la montée éventuelle du front national (FN), les leaders déchus à savoir François Fillon, Benoit Hammon et autres adversaire du 1er tour souhaitent la victoire du candidat nouveau d’en marche, afin de barrer la route aux idéaux nationalistes et diviseurs de Marine Lepen.

Selon Nathalie Kosisko Morizet, députée les républicains «  j’appelle à voter pour Emmanuel Macron, pour éviter le risque du communautarisme, à la division du front national de Marine Lepen » à telle lancée.

Les élections de ce dimanche23 avril en France, marque notamment l’éviction des partis politiques traditionnels ou préférés des français (la droite et la gauche) pour le renouveau de l’échiquier politique en faveur des frondeurs d’en marche et de la France insoumise de Jean Luc Melenchon.  Par aiileurs, lors d’une allocution télévisée ce lundi 24 avril, le président François Hollande dit qu’il votera Emmanuel Macron le 7 mai à venir face au «  risque du FN ».

En attendant, le 7 mai prochain, le candidat d’en marche semble gagner d’avance en vue de briguer la magistrature suprême de la République française de 2017.

Amara Touré