C’est plus qu’élémentaire, une entité humaine ne peut évoluer quand les lois en vigueur sont foulées au sol et que le laxisme couvre fautifs. En Guinée, elles sont nombreuses, les lois qui sont violées, à divers échelons.
La polygamie est interdite en Guinée, bien sûr avec la laïcité. A ce niveau, on a tendance à croire que c’est l’inverse qui est sur orbite. Tentez ! Un Monsieur peut se donner le luxe de se présenter devant un officier de l’état-civil pour la signature de son mariage et, plus d’une fois. Qui peut déchiffrer le nombre de polygames pour l’heure ? Et toutes catégories confondues.
Que dire de l’impunité qui galvanise la recrudescence des tares sociétales ? En tous les cas, quand l’injustice domine, il y aura la révolte, la rébellion, et la guerre frappe à la porte avec fracas, disait l’autre.
L’excision est interdite. Ouf ! Au nom d’un conservatisme séculaire, l’excision continue de rayonner en plein jour. Même si les formes et les méthodes ont quelques peu changé, des infirmières appuient les exciseuses traditionnelles en toute impunité. A dire vrai, trop peu de non excisées excitent en Guinée. Le slogan « Nous déposons le couteau», issu des séances d sensibilisations, n’aura été qu’une supercherie.
La gratuité de l’accouchement et de la césarienne est proclamée depuis près de 4 ans, mais la mesure est-elle de mise partout et en tout temps ? Là, les avis sont mitigés. Quels sont ceux qui vont à l’encontre de cette décision, et pourquoi ?
La vente illicite des produits pharmaceutiques est prohibée. Aïe ! De nos jours, les marchés et quartiers sont arrosés de gélules et comprimés à consommation et fabrication douteuses, au risque incommensurable. Où est l’épée de Damoclès ?
Le détournement des derniers publics est un crime économique. Ouvrons bien les yeux pour évaluer les montants engloutis depuis des lustres. Sur de multiples dérapages à l’endroit des mandats et l’institutions de la République, le président de l’Assemblée national, Honorable Claude Kory Koundiano, lors de l’ouverture des travaux de la deuxième session parlementaire annuelle axée sur la loi des finances rectificatives, pour quoi donc la justice reste-t-elle indifférente dans notre pays face à la violation de la loi dans ce domaine ?
BIS