Après plus de 40 jours d’arrêt, les élèves guinéens retrouvent le chemin des écoles suite à la suspension de la grève par le syndicat libre des enseignants chercheurs de Guinée (SLECG) déclenchée le 12 février dernier.
La mobilisation était de taille ce lundi matin 19 mars au lycée donka, des centaines de lycéens et collégiens se sont massivement présentés pour la reprise des cours. Du quartier de belle vue via Dixinn centre, en passant par Landreah l’atmosphère était la même.
Souriant de cet état de fait, les élèves du collège 1 Donka sollicitent davantage des séances de cours de rattrapages en vue combler les jours perdus durant la grève. Des méthodes de travail seront encore définies selon le programme élaboré par la Direction des études dudit collège, témoigne un encadreur.
Depuis l’annonce de la grève par le SLECG le 12 février 2018, les cours intensifs ont été interrompus et le rythme normal des cours furent perturber au grand dam des élèves et les siens.
Ousmane Kallo élève en terminale sciences sociales « je suis satisfait le fait de reprendre les cours, nous étions gêné tout le temps, retranché au quartier, ça m’ennuyait à plus d’un titre. En outre, cela coïncide à une année d’Examen pour nous, candidat au Bac, c’est extrêmement crucial pour l’ensemble des élèves guinéens. J’espère ainsi, que compromis trouvé entre le SLECG et le gouvernement soit une bonne augure pour les enseignants afin qu’ils soient à l’aise, dans le but de poursuivre leur mission noble » a-t-il ajouté.
Fodé Touré enseignant « avant tout, je voudrais sincèrement féliciter le secrétaire général du SLECG M Aboubacar Soumah, de se sacrifier, exposant ardemment sa vie et sa carrière pour la cause noble qu’est l’amélioration de la condition de vie des enseignants en Guinée. A côté de ça, je voudrais lancer cet appel à mes camarades enseignants, de tout mettre en œuvre pour la formation de qualité aux élèves, d’adopter des stratégies permettant d’achever les cours au délai requis. C’est un sentiment de satisfaction et de fierté que nous ressentons suite à cet accord entre les syndicats et l’Etat. Je crois bien que le temps qui reste, nous allons donner le meilleur de nous pour le renforcement du niveau des élèves. » A-t-il martelé.
Toutefois, la reprise de l’enseignement sur le territoire guinéen ce lundi 19 mars, aura tout de même suscité une bouffée d’oxygène, dans un pays en pleine crise sociale et politique, amorcé une semaine après les communales du 4 février 2018.
A Toure