Tout au long du mois de juillet 2018, à Conakry tout comme dans les provinces du pays, on assistait tant bien que mal les activités, pour cause de l’augmentation du prix du carburant à la pompe de 8.000 FG à 10.000 FG.
Depuis lors, le rythme des activités socioprofessionnelles fut tristement paralysé pendant de nombreux jours, ponctué par la marche des forces sociales (société civile), le mot d’ordre de grève des syndicalistes (CNTG, USTG). En dépit de l’intervention du médiateur de la République, M Mohamed Saïd Fofana, la situation demeure toujours au point mort entre le Gouvernement et les syndicalistes.
Soucieux de la paix et de la concorde sociale, les citoyens exhortent les parties protagonistes au dialogue en vue de sortir de ces crises en séries.
Ousmane Touré administrateur civil « le dialogue est l’outil essentiel de tout désaccord. Il ne sert à rien de parler dans les médias pour trouver une solution. La solution fiable et rapide, est de s’assoir autour d’une table de négociation avec toutes les parties concernées afin de trouver un dénouement heureux à cette crise » a-t-il sollicité.
Diaraye Diallo citoyenne à Dixinn « évidemment, il faut qu’ils acceptent un pourparlers entre tous les acteurs concernés, sinon c’est la population qui en souffrirait davantage. Vous savez mieux que moi, que le train de vie des guinéens est extrêmement bas, à quoi bon d’allonger nos peines. »
Kekoura Camara chauffeur de Taxi « cette flambée du prix d’essence ne m’arrange pas du tout. Mais à force de rester à la maison, je finirai d’utiliser toutes mes économies, et cela aurait sans doute des retombées aux miens. Je ne veux pas que le gouvernement gagne sur les syndicalistes et je ne pourrai certes pas que cette grève se prolonge, nous sommes les gens du bas peuple et nous vivons de notre quotidien, vraiment il faut que ces dirigeant aient pitié de nous. » Se lamente-t-il.
En attendant le dénouement de la crise entre le gouvernement et les syndicalistes, nombreuses sont les personnes qui manifestent leur désaccord sur cette hausse du carburant en Guinée.

A Touré