Le mouvement de protestation déclenché par le Front National de Défense de la Constitution (FNDC) le lundi, 14 Octobre dernier sur toute l’étendue du territoire national pour protester contre le changement de la Constitution de notre pays et un éventuel 3ème mandat du Président actuel, Pr. Alpha Condé a non seulement contribué à l’arrêt de la plupart des activités tant à Conakry qu’en l’intérieur du pays, mais aussi provoqué à la destruction des biens publics enregistrant plus de neuf (9) cas de mort en trois jours de manifestation.
Après ces trois journées (lundi, mardi et mercredi) marquées par des violences dans certains quartiers de la Capitale, le calme commence à prendre le dessus sur la colère à Conakry, notamment sur l’autoroute Fidel Castro Ruz et sur la route du Niger où la circulation avait repris peu à peu, accompagnée de l’ouverture de certains écoles, Banques, magasins et boutiques sans oublier des marchands ambulants dans les rues.
Pour ce citoyen qui a requis son identité prône pour la paix: « La paix n’a pas de prix. Nos responsables doivent penser à la vie des populations au détriment de l’intérêt personnel. La violence n’arrange guère un différend mais plutôt c’est le dialogue. La seule porte de sortie de cette crise est le dialogue. C’est pourquoi je les exhorte à l’entente pour le bien être des guinéens ».

Pour cet autre: « Revendiquer son droit n’est pas mauvais. Mais on doit le faire dans les règles et dans la prudence pour éviter tout acte dangereux qui va a l’encontre de la paix et la quiétude. Car, la plupart des guinéens vivent au quotidien. De trouble en trouble n’est pas la solution aux maux dont souffre notre pays. Donnons-nous la main pour faire avancer la Guinée ».

Selon une source sûre, sur l’axe la route Leprince et certaines localités du pays, les activités n’avaient pas encore repris. Chose qui est tout à fait contraire sur l’autoroute Fidel Castro et la route du Niger où certains citoyens vaquaient à leurs activités malgré le nombre réduit des citoyens dans la circulation.

BIS