Contradiction entre le président de la CENI et les agents recenseurs

La semaine  dernière,  le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI)  Me Amadou Salif Kebé, a fait une sortie médiatique dans une radio de la place pour éclairer la lanterne des uns  et des autres sur cette révision  des listes électorales engagées depuis le 21 novembre dernier.

Un moment donné, on a constaté une interruption  du processus électoral dans certains quartier de la Capitale pour dénoncé le non payement de leurs salaires. Par rapport à ce cas, Me Kébé a donné des précisions. Dans son intervention il a fait savoir, que les agents recenseurs sont bien payés par rapport aux conditions contractuelles.

Selon le président de la CENI,  les représentants des CAERLE devraient être payés à 700.000GNFpour tout le processus, mais il y a eu des retards. Ainsi on a décidé de faire une augmentation de 200.000gnf. Donc,  la somme sera complétée à 900.000gnf. Il précise que tous ces agents ont été déployés dans leurs quartiers respectifs pour éviter toutes dépenses et les déplacements.

Ibrahima Kalil Condé, agent recenseur, membre de CAERLE au quartier Enta marché, secteur PA, dans la Commune de Matoto : « les déclarations de Me Kébé ne sont pas fiables. Nous avons suivi une formation uniquement pour ce recensement.

On a parlé de 25 jours pour tout le processus. Ce programme a été réparti comme suit : 10 jours prévus la distribution des formulaires d’identifications, 10 jours d’enrôlements des  électeurs et 5 jours pour l’affichage et correction. Mais la 1ere étape a pris beaucoup de temps, suite à des manquements à leur niveau. Des erreurs et retards ont glissé encore sur le processus. Ils ont proposé 700.000gnf  pour ses 25 jours. Malgré assez de retards cette somme a été payée en trois tranches. Une première fois 300.000gnf, après 200.000gnf et le reste des 200.000gnf en attentes. C’est ils ont parlé d’une autre date du 21 Novembre au 16 Décembre, ils nous ont prié de reprendre le travail dans le but d’être récompensé. Ainsi après une semaine de travail le reste des 200.000gnf ont été payé. Alors on s’attendait à un nouveau contrat, mais ils ne proposent que 200.000gnf pour encore 25 jours de travail de plus. C’est-à-dire 50 jours en tout. Si nous continuons à travailler, c’est pour un acte humanitaire. Nous passons toute la journée à travailler sans même bien manger.

Mamoudou Traoré, operateur de saisi : «  la CENI n’a pas l’intention de respecter les clauses du contrat. Ils ont proposé de nous payer à 2.500.000gnf, c’est-à-dire 100.000gnf pour 25 jours. Au cours de la formation, on a parlé de 8h de travail, le travail doit être arrêté à 16h. Ils ont déclaré que dans un communiquer récent que nous devons travailler  jusqu’à 18 heures. Donc, c’est des sources de confusions entre la population et nous. C’est un travail stressant qui demande beaucoup de patience.

Donc, des agents recrutés pour la circonstance méritent le respect et la  considération pour l’avenir de la Nation.

BIS