Depuis belle lurettes, on assiste sans ambages à la disparition sans répit des petites coupures de la monnaie guinéenne. Dans les transactions financières en Guinée depuis notre indépendance en 1958, ces petites coupures contribuaient beaucoup à l’amélioration des conditions de vie des populations du bas de l’échelle au plafond.

Ce qui est tout à fait contraire de nos jours où les populations à majorité refusent catégoriquement de mettre ces petites coupures dans les transactions (marchés…). Une situation qui inquiète à plus d’un titre, les populations à la base.

Questionnés par rapport à ce sujet à travers un micro-trottoir, certains citoyens parlent du manque de l’autorité de l’Etat. Pour eux, les autorités guinéennes doivent œuvrer à se faire respecter par les hors la loi en mettant en place toutes les dispositions nécessaires allant dans le sens du respect strict de la loi dans leur juridiction. Et aussi, de mener à bien pour mieux contrôler l’inflation pour sauver des centaines de milliers d’âmes, toute chose qui concourt au développement harmonieux de notre pays.

A l’image de ce citoyen qui a gardé l’anonymat qui pense qu’il faut que : « l’Etat doit appliquer et faire appliquer la loi dans ce pays. Mais, si on laisse chacun faire ce qu’il veut, notre pays, (la Guinée) ne connaîtra jamais le développement. Pour moi, refusé de prendre les petites coupures est un crime et un manque de respect à l’égard des autorités du pays ».

Pour cet autre, il ne s’agit surtout pas de mettre en circulation ces petites coupures. Mais, que l’Etat face que ces coupures soient capable de servir à quelque chose notamment à la réduction du prix des denrées alimentaires dans nos différents marchés du pays et dans d’autres transactions pour bien être des populations.

BIS