Le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) à sa tête Aboubacar Soumah a déclenché le jeudi 9 janvier dernier, une grève générale et illimitée sur l’ensemble du territoire national. Cet appel à la grève à Conakry et ç l’intérieur du pays semble plus ou moins avoir de ralentissement un peu partout en Guinée.
Dans la capitale guinéenne, les cours ont été sérieusement perturbés non seulement dans la banlieue mais d’une certaine manière dans la commune de Kaloum. L’absence de certains enseignants était palpable, qui d’ailleurs a obligé les responsables de libérer les élèves qui étaient présents dans les salles de classes. Le collège Château d’eau, le lycée 28 septembre et le lycée 2 octobre de Kaloum n’ont pas failli à cette réalité.
A Dixinn, la quasi-totalité des établissements ont suivi à la lettre le mot d’ordre de grève, exception faite par  certaines structures scolaires comme la sainte Marie de Bellevue, Sylla Lamine et Cheick chérif Sagalé. Dans la commune de Ratoma, cela a créé un sentiment d’abandon et de frustration vis-à-vis des élèves, des barricades sur le tronçon hamdallaye, Bambeto et Cosa, empêchant ainsi les citoyens de vaquer à leurs activités.
Des accrochages ont éclaté entre les élèves manifestants et les forces de l’ordre, venues pour rétablir l’ordre  sur ce trajet. Des scènes de violences ont été enregistrées dans certaines localités.
A l’inverse de Ratoma, un climat précaire était observé sur le trajet de l’autoroute Fidel Castro, où certaines écoles ont pu étudier jusqu’à midi, histoire d’intensifier les cours. Si les cours ont été perturbés par endroit à Conakry à cause du mot d’ordre de grève, lancé par le SELECG, au lycée-collège Kipé, tel n’a pas été le cas. Les cours ont certes été dispensés sans aucune perturbation selon le constat apporté par notre rédaction.
Selon nos informations, dans les villes de Kindia, labé et boké le mot d’ordre de grève du SLECG mené le célèbre syndicaliste Aboubacar Soumah a certes été partiellement suivi. Tout comme à Mamou et à N’zérékoré les enseignants ont boudés les salles de classes.
A Kankan cette a été totalement ignoré par les enseignants, pendant qu’à Siguiri, Kindia et Fria ont observé le cas.
En revanche, les nouvelles de ces dernières au pays laissent à croire un sentiment de sceptique pour atteindre l’objectif visé par le SLECG, qui d’après bon nombre d’observateurs est en pertes de vitesse par rapport aux années antérieures.
Mieux l’incompréhension au sein de cette organisation syndicale constitue un frein pour l’aboutissement escompté du S
Amara Touré