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La commission Electorale nationale indépendante (CENI) a annoncé le 20 juin dernier la date des élections présidentielles pour le dimanche 18 octobre prochain. Pendant ce temps, le chef de l’Etat Alpha Condé doit corroborer cette date en vue d’une tenue prochaine des élections à la magistrature supreme du pays.
En effet, les voix s’élèvent dans certains quartiers généraux des partis y compris  certains citoyens pour dénoncer  que « toutes les mesures ne sont pas reunies pour aller aux élections ». dans ce climat de contestation, les regards des uns et les autres semblent mitigés pour organiser une élection transparente, honnete et crédible pour l’interet supérieur de la Guinée.
Pour la circonstance, notre reporter a recueilli le sentiment de quelques citoyens afin d’évaluer l’opinion des uns et les autres ;
Aly Badara Camara, juriste de formation et enseignant à Dixinn « personnellement je suis sceptique, parce que l’environnement politique guinéen n’est pas en adéquation avec les réalités tangibles du pays. Nous avons pas un fichier électoral sain, la CENI est prise en otage par les partis politiques qui la constitue d’où l’absence de neutralité, sans oublier la maladie du nouveau coronavirus, tous ceux-ci m’amène à croire autrement » a expliqué M. Camara.
Récenment, Bah oury se montrait incertain face à la proposition de la CENI pour l’organisation du 1er tour le 18 octobre 2020 il dira « nous sommes dans un pays qui a de sérieux problèmes. Nous n’avons pas de constitution au regard de la loi dans un pays normal » a-t-il souligné.
Pour  Mamadou sylla architecte « je pense que cette date appréhende les méthodes de mise en œuvre des opérations de revision et l’assainissement du fichier électoral », Dit-il avant d’ajouter «  nous devons faire confiance à nos institutions, les commissaires qui sont làbàs sont tous assermentés, je pense que c’est une décision murement réflechit ».
Salif Yattara, administrateur civil au Ministère de la peche « l’idée d’aller aux élections le 18 octobre n’est pas un problème à mon avis, la question est-ce que le président actuel se representera ? cers derniers mois, nous avons vu tellement de choses, le tripatouillage de la loi fondamentale pour un objectif que tout le monde connait, alors franchement on aimerais que la mouvance clarifie sa position » a-t-il déploré.
Un chronogramme global comportant les modalités de mise en œuvre des opérations de revision ç titre exceptionnel ey l’assainissement du fichier électoral sera élaboré dans les meilleurs délais, a affirmé l’organe en charge des élections (CENI).
Pour l’heure, l’opinion publique guinéenne se pose la question, si toutefois l’actuel locataire du palais Sékhoutoureyah briguera ou pas un nouveau mandat à l’horizon d’octobre 2020.
par Amara Touré