Depuis quelques semaines, l’Union des forces Républicaines (UFR) subit une vague de démission en son sein, pour des raisons inavouées. Pendant ce temps, nombres de ces cadres ont rejoint d’autre structures politiques.

La liste est longue : honorable Deen Touré, Badra Koné, la présidente des femmes de Forécariah et un groupe de jeunes dont on ignore les raisons.

Interrogé sur la question ce jeudi 25 juin par nos confrères des «Grandes gueules », l’ancien premier ministre (1996-1999) et président de l’UFR M. Sydia Touré, dénonce « la main noire de l’Administration bien sûr…. Cela ne commence pas maintenant. Il y a plusieurs qui ont été approchés pour des postes, il y en a pour l’argent. Mais ce qui est intéressant pour nous, rien d’essentiel n’a pu se créer et cela n’a créé aucun mouvement au sein de notre parti » se réjouit-il.

S’agissant le départ de Badra Koné, l’ex PM répondra que« son départ n’est pas perçu comme une perte, il est venu au parti il y a deux ans, il est reparti et cela n’a causé aucun effet. Badra et nous étaient associés lors des négociations à la mairie de Matam 2018, c’était une erreur qui a été commise, on a réparé et on a tourné cette page » explique Sidya Touré.

« Il ne se passe rien à l’UFR… ceux dont vous parlez, je ne sais pas, dix jeunes gens, je ne les connais pas, je ne les ai jamais rencontrés, je pense que ça fait plaisir quand tu vas voir M. Alpha Condé, lui dire : « j’ai reçu à faire ça à l’UFR ». Sinon franchement, nous on n’a pas bougé, on continue à travailler » a précisé M. Sydia Touré.

Amara Touré