En cette période de mondialisation, la République de Guinée n’est pas en marge de la montée grandissante des écoles privées à travers tout le pays avec leur problématique de cherté et d’augmentation fantaisiste des frais de scolarité à chaque année. Cette situation préoccupe depuis un bon moment de nombreux  guinéens à des raisons diverses.
Le constat reste préoccupant dans la cité et ce, grâce à la fleuraison des écoles privées, qui aujourd’hui, demande beaucoup de sacrifices chez bon nombre de parents d’élèves. Face à cette problématique, certains fondateurs ne connaissent que la création d’une école privée se faire de l’argent parfois sans aucun respect des normes et standards. D’autres construisent des petits bâtiments qui disent école, phénomène qui perdure depuis longtemps. La montée vertigineuse des écoles privées pousse les parents à maints endroits à se battre pour faire rentrer leurs enfants dans les écoles privées compte tenu parfois pour des raisons de formation et surtout le manque d’édifices publics dans leur environnement où les écoles publiques n’existent presque pas.
Face à cette situation, beaucoup de personnes se plaignent de cet état de fait  qui selon eux reste déplorable et plaident pour que l’Etat reprenne sa place d’antan, celle de la réglementation du secteur. Dans la Capitale, les écoles publiques se font de plus en plus rares dans certains endroits et les écoles privées deviennent de jour en jour nombreuses dans la cité et ce, avec toutes les corolaires de cherté.  Dans certains quartiers de la Capitale, les parents ont du mal a assuré les frais scolaires, souvent par manque de moyens et autres réalitéss’imposent. Beaucoup par contre pointent un doigt accusateur sur l’absence des autorités à faire  des écoles publiques pour soulager la population pauvre.
A Conakry, les enfants ont du mal à rejoindre l’école surtout à Kaloum où certaines écoles publiques sont en reconstruction depuis un bon moment maintenant dont on ignore les raisons du retard, c’est pourquoi, les enfants des écoles primaires sont obligés de faire des chemins aux écoles de Tombo 1 et 2 situation difficile pour beaucoup de parents d’élèves. Certains parents interrogés sur le sujet se disent inquiets de la situation grandissante, compte tenu surtout de la cherté et la fermeté des fondateurs des écoles privées qui chaque année ne font qu’augmenter les frais de scolarité au vu et au su des autorités. Ces parents d’élèves dans une conversation se disent que l’Etat est le seul qui peut gérer cette situation à bon escient. Créer des conditions permettant la construction des écoles publiques pour être à l’heure de la mondialisation, parce que tant vaut l’école tant vaut la Nation.
Prendre à bras le corps pour pallier à cette situation de cherté des écoles dans notre pays, il est temps qu’autorités, bonnes volontés et surtout c’est le défis qui nous interpelle tous, si nous voulons avoir un avenir éducatif important. Selon ce jeune-homme, dans ces écoles privées, il y a les problèmes qui subsistent de partout, l’augmentation des frais de scolarité, le faible niveau des enseignants et surtout les demandes d’argent à chaque instant, dont parfois les parents d’élèves s’agacent ; mais obligés parce qu’ils se disent que c’est labà la formation. Aujourd’hui, il est temps d’en appeler à la conscience de tout un chacun et surtout des décideurs que tout le monde ne peut pas mettre ses enfants dans les écoles privées, c’est pourquoi, il est temps que l’Etat prenne la situation de l’Education à bras le corps, car, tout développement passe forcement par la formation de qualité des ressources humaines.
Amara Touré