Dans sa politique de mise en œuvre d’une couverture sociale générale pour l’ensemble des salariés du secteur privé guinéen, les cadres de la Caisse nationale de la sécurité sociale a organisé le vendredi 7 mai une conférence de presse dans ses locaux, pour faire l’état des lieux de sa gestion de prise en charge des cotisations sociales. Dans sa disposition, portant sur l’organisation de la sécurité sociale instituée par la loi du 14 février 1994, comprend ; la maladie, les accidents de travail ou maladies professionnelles, le chômage, l’invalidité, la vieillesse, le décès et cela s’ajoutent les soins médicaux et les pensions familiales.
L’idée est régit sur le principe de la solidarité nationale.  La caisse nationale de la sécurité sociale est un établissement public à caractère administratif jouissant de l’autonomie financière. Cependant, elle est chargée de la gestion du régime général de sécurité sociale, dirigée par un organe de décision à savoir : le conseil d’Administration tripartite et un organe d’exécution : la Direction générale, elle est placée sous la tutelle du Ministère de la fonction publique et du travail.
Pour la circonstance, le Conseiller général de ladite institution Lala Malan Kanté en a profité pour mettre en lumière le fonctionnement de cet établissement. « La caisse nationale est basée sur la solidarité entre les générations. Les cotisations sociales représentent les ressources principales de la CNSS. Deux types de cotisations servent à financer son régime » dit-il.
Dans le même sillage, il dira. « Le taux de cotisation est fixé à 23% dont 18% la part patronale et 5% la part ouvrière et est reparti par branche. Pensions 6,5% ; risques professionnels 4,0% ; prestations familiales 6,0%  et les maladies 6,5% » a indiqué Lala Malan Kanté.
L’assiette des cotisations comprend le plancher égal à GNF 440.000 (SMIG) et le plafond à GNF 2.500.000 francs guinéens.
Soucieux du bien être des travailleurs, le Directeur Général de la CNSS Malick Sankhon exhorté les entreprises de se faire immatriculer. « Sans l’immatriculation vous ne pouvez être un affilié à la caisse nationale de la sécurité sociale. Nous souhaitons à la sortie de ces débats qu’une grande partie des salariés du secteur privé se précipitera pour se faire immatriculer en vue de préparer une retraite tranquille et radieuse » a-t-il conseillé.
Pour atteindre ses objectifs, les cadres de la CNSS se sont fixés pour défis, de renforcer le dispositif juridique du recouvrement des cotisations sociales en amenant les employeurs à s’acquitter de leurs obligations déclaratives et contributives, amener les compagnies minières à veiller au respect de la législation sociale auprès de leurs sous traitants par la déclaration et le paiement régulier des cotisations.
Au cours de cette conférence, les différents intervenants ont tour à tour misent en exergue, certains acquis de cette maison de solidarité d’où l’amélioration de la pension, qui autrefois à 165.000 à 400.000 GNF, 440.000 à 2.500.000 GNF de nos jours.
Amara Touré