Bien qu’en Guinée, les producteurs vivriers  redoublent d’efforts chaque année pour créer l’abondance de leurs récoltes sur les marchés de proximité aux consommateurs, les prix des produits agricoles sont toujours en hausse surtout en période d’hivernage.
Dans la banlieue de Conakry précisément aux quartiers Nassouroulaye, Bantounka1, Bantounka2, Simbaya Gare et périphéries dans la Commune de Ratoma, les prix commencent déjà à flamber provoquant ainsi l’inquiétude chez les consommateurs les moins nantis.
Cette hausse de prix des produits agricoles et alimentaires de première nécessité est justifiiez par les uns et les autres par la dégradation des voies de communication routières rendant pénible l’approvisionnement des marchés situés dans les grandes villes.
A cela s’ajouterait la pandémie de CORONAVITUS ou la COVID-19 qui a réduit les activités  agro-pastorales, alors que la poussée démographique nous obligerait à accroitre la production nationale.
L’enquête sur quelques marchés visités a permis de noter que un kg de riz étuvé est vendu à 8.000 GNF ; un kg de mais net est placé à 6.500 GNF ; un kg de fonio net, le prix varie entre 12.000 et 15.000 GNF alors que le consommateur achète le kg de viande à la boucherie à 60.000GNF.
Dans les différents magasins et boutiques situés dans cette zone le constat est le même, un sac de riz de 50 kg appelé Bengladesh coûte 320.000 GNF, un sac de 50 kg du riz étuvé dénommé ‘’bara-bara’’ d’origine asiatique est vendu à 320.000 GNF ; le sac de 50 kg du riz blanc importé d’Asie est cédé aux consommateurs à 280.000GNF.
Donc désormais les consommateurs demeurent en face du prix non maitrisé parce que non raisonnable, pas abordable avec  le kg sucre en poudre entre 8.5000 et 9.000 GNF, le sucre en morceaux de production nationale. Le kg coûte 15.000 GNF et la qualité Saint Louis 18.000 GNF le kg.
Ibrahima Sory Bangoura