Le mouvement MG5, Mouvement Guinéen pour l’Action, le Développement, la Justice, la Paix et la Solidarité est agréée en qualité de mouvement  de soutien à but non lucratif dont son objectif principal est d’accompagner les projets de société du président de la République afin de mettre en exergue les acquis de sa gouvernance et de faire adhérer les électeurs à sa vision politique.
Créer  le 13 Août 2020, le mouvement est autorisé à réaliser les projets sociaux conformément au plan national et correspondant aux objectifs fixés par ses statuts. Le dit mouvement a pour rôle de promouvoir la paix et le bon vivre ensemble afin de créer une synergie d’action pour un rassemblement autour du candidat idéal.
Il contribue à la promotion de la démocratie et de la citoyenneté en informant et en sensibilisant la population pour le choix des responsables capables de relever les défis que connait la République de Guinée. il participe également à l’instauration d’un pouvoir fort et légitime à travers un taux de participation élevé des citoyens au processus électoral en faisant en sorte que les scrutins se déroulent à chaque fois qu’ils soient organisés dans un climat de paix de transparence et de crédibilité certaine.
C’est face à ces défis importants que le président du mouvement MG5, Abdourahman Diallo a accordé un entretien avec les médias sur les questions d’actualités notamment, le mouvement dont il dirige, le dialogue social, la détention de quelques personnalités, sa séparation avec le président du RRD et tant d’autres sujets ont meublé la rencontre.  Selon le président, le MG5 a été le premier a initié un projet de dialogue avant les élections présidentielles ; le MG5 s’était fixé pour objectifs d’aider les guinéens bien avant les élections du 18 octobre, nous avons initié un projet d’accord politique c’était pour au moins d’essayer de parler et de voire en ce moment qu’est ce qu’il y a lieu de faire.
Aujourd’hui, c’est vrai que le dialogue s’impose toujours dans la gestion d’un pays, il faut toujours qu’on se parle, qu’on se dise exactement de façon constructive mais aujourd’hui, il important de souligner que nous sachons sur quelle base nous allons effectuer ce dialogue.  Il est important de savoir exactement entre parenthèses les revendication des uns et des autres, certains parlent de libération de détenus politiques et moi je pense que cela doit se faire dans les règles de l’art quand on sait que la grâce présidentielle ne peut s’appliquer  que sous des décisions de justice c’est qu’on reconnaitre aussi qu’on est président c’est quelque chose qui est irréaliste. Parlant du dialogue politique, le président a fait savoir que c’est une nécessité à moins que faire perdurer la crise arrange d’autres, puisque faire la politique en période de paix est une autre paire de manche.
Alors le projet d’accord politique est un document de 9 pages que nous avons établi en tenant compte des divergences actuelles qui existent et persistent entre les acteurs politiques de tout bord. Nous sommes partis des faits, constats et points de divergences, des revendications mais aussi en tenant compte des légalités constitutionnelles. Le document parle de la nouvelle constitution, de l’Assemblée Nationale, du fichier électoral, des élections, de la libération des détenus considérés comme des détenus politiques et ou liés aux différentes manifestations d’une loi d’Amnesty … nous avons proposé notre vision et nos solutions par rapport aux différentes questions.  Réitérant le président a rappelé que toutes les initiatives aillent dans un sens de synergie d’action pour convaincre les uns et les autres de la nécessité de se parler et convenir sur les points qui font l’objet de discorde afin que nous puissions fédérer nos actions et dégager des voies et moyens pour atteindre l’objectif commun.
Naby Mousa Soumah