Si rien n’est fait d’ici 48 heures, le syndicat du système éducatif guinéen boycottera les examens nationaux et ce, suite à la dernière décision du ministre de l’Education Nationale Dr Bano, relative à la diminution du nombre de surveillants, la réduction des centres d’examens et beaucoup d’autres problèmes qui assaillent le système éducatif guinéen.
Cette annonce a été faite ce lundi matin 19 juillet 2021 dans la salle de conférence de la CNTG, que les syndicats de la fédération syndicale, professionnelle de l’éducation (FSPE) du syndicat libre des enseignants, chercheurs de Guinée (SLECG) et du syndicat national de l’Education (SNE).
Le secrétaire général de FSEP, Salif Camara se dit très satisfait de cette rencontre avec les autres structures syndicales de Guinée. « C’est suite au propos du ministre Bano  par rapport l’exclusion des enseignants au niveau de la correction des examens nationaux qu’on  n’a décidé  de tenir une rencontre avec vous.  Apres tout  ce qu’il apporté quand il était  agent, c’est ce qui a fait qu’on sait dit qu’une fois son arrivée à la tête de ce département qu’il pouvait apporter beaucoup de chose dans ce domaine mais c’est le pire qu’on voit aujourd’hui sur le terrain.  Un enseignant qui travaille  durant un an il doit forcement percevoir son argent  mais son arrivé à  bouleverser tout ».  dit-il.
Dans cette atmosphère ambiante, Salif Camara a rappelé les valeurs et les droits des enseignants, dans un monde où leurs voix  les pédagogues n’est prises en compte. « Aujourd’hui l’éducation guinéenne est devenue un secteur de business.  Nous avons  des enseignants qui sont  injustement  mutés dans la région de Conakry.  Aujourd’hui, Nous ne sommes rien devant  l’autorité alors que nous sommes des citoyens d’honneur qui ont servi ce pays et  nous continuons à servir loyalement ce pays.  Si vous savez  que vous êtes des enseignants battez vous pour défendre vos droits.  Aujourd’hui, nous sommes écartés dans toutes les prises de décision. Il faut rester souder, unis et solidaire, on va continuer à mener le combat » A-t-il ajouté.
Heureux de participer cette rencontre, secrétaire générale de SLEEG,  général Aboubacar Soumah dira. « Les amies. C’est la base qui décide  sans vous, nous ne sommes rien. Donc acceptons d’être unis pour réclamer nos droits. Aujourd’hui,  l’autorité guinéenne cherche à nous diviser, ne laisse jamais que cela arrive dans notre structure syndicale. Donc le moment est venu pour nous de se donner la main pour mener ce combat et avoir les résultats ». A-t-il exhorté.
Naby Moussa Soumah